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Débutons notre série sur les groupes qui représenteront Clermont-Ferrand dans le duel contre Bordeaux pour être désignée “ville la plus rock de France“.

Les Elderberries sont une sorte d’ovni international et multiculturel dans l’océan de groupes rocks anglo-saxons. Si le groupe est né à Clermont-Ferrand, il est le résultat de la rencontre improbable entre des gamins de cadres Michelin expatriés. Chris Bouton (chanteur), originaire du Lancashire pas loin de Manchester a vécu ensuite ses années de pré-adolescence en Irlande - Tom et Jamie Pope ont passé leur jeunesse vers Milton Keynes au nord de Londres. Ryan Sutton se promenait entre Québec et Halifax. Leur route a croisé le petit français de la bande, bien clermontois lui. Yann Clavaizolle, usait ses jeans sur les bancs de collège à Clermont Ferrand de la musique plein la tête. Son, père Denis Clavaizolle, est musicien et producteur, compagnon de Daniel Darc, Bashung ou Murat.

Les futurs Elderberries se retrouvent à l’àge de 14 ans. Partageant les même goûts musicaux, il ne fallu que quelques mois pour qu’ils décident de monter un groupe. Bercés par les vinyles de leurs parents c’est avec AC/DC, Led Zep, mais aussi les Stooges ou les Ramones qu’ils se forgent leur propre culture musical. Des influences finalement assez rares pour des gamins de cet âge !

Trois ans après, ils n’ont que 17 ans, et avec plus de 80 dates à leur actif, ils s’imposent déjà comme un groupe de scène. Leurs prestations explosives les propulsent trés vite en première partie de Datsuns, The Used, El Presidente, Kill The Young… et à la 1ère place des sélections Attention Talent Scène du Printemps de Bourges.

Après un premier album remarqué en 2007, Nothing Ventured Nothing Gained, les gamins ont pris de la moustache et en ont même affublé la jolie fille qui fait la couverture de leur second album Ignorance & Bliss. dont est issu ce “It doesn’t really matter” qui dépote.

The Elderberries sont bien la preuve que Clermont est la capitale du rock !