Presque un an d’absence …

J’ai un peu honte d’avoir déserté mon blog sur auwwwergne.com. Je vais essayer de m’astreindre à un peu plus d’effort épistolaire.

La Combraille est à l’honneur en ce qui conserne le tourisme écologique, avec es maisons dans les arbres et fait l’objet d’un article dans Ecolo-Info.

Voila une façon intelligente de profiter de nos différences : les paysages, les vénérables forêts, le bon air … surtout en altitude (quelques mètres de plus que le plancher des vaches), tout en fabriquant du compost !

Et alors que vous êtes loin de la grande bleue, vous pourrez toujours jouer au pirate !!!

En Combrailles jouez à Barbe Noire

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Non ce n’est pas le lac de Genève !

Mais le lac de Reykjavik avec un jet d’eau nettement moins haut … et beaucoup plus prêt du bord, histoire de se faire arroser quand il y a un coup de vent.

Idée : Reykjavik est jumelé à des ports, mais je trouve que vu la nature du terrain une ville auvergnate thermale pourrait candidater sans problème.

Au delà du Blue Lagoon à une quarantaine de km de Reykjavic, il y a des piscines thermales en ville, moins connues par les touristes mais très fréquentées par les familles du cru (en fait du cuit, car l’eau varie de bassin en bassin de 40 à 48°). La Bourboule !

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Reykjavik, le WWW arrive !

Arrivée ce mercredi à Reykjavik. On dit de la bretagne que l’on y voit les quatre saisons dans la journée, mais c’est aussi le cas en Islande. L’une des toutes premières choses à faire en arrivant sur cette terre des contrastes, c’est d’en prendre possession au nom de l’Auwwwergne, de manière symbolique s’entend !. Voili chose faire par cette photo du rabout et du port.

Malgré la terrible crise financière que subit l’Islande, une grande part de son économie florissante ayant été basée sur ses banques et sur des habitudes de vie à l’américaine, on ne ressent pas encore trop la dégradation économique. Il faut dire que avant mi-2008 il y avait non seulement le plein emploi, mais les petits jobs des jeunes dès 12 13 ans étaient monnaie courante. Aujourd’hui le chomage atteint 10% et devrait culminer l’année prochaine à 30%.

Le pays qui avait un pouvoir d’achat plus fort que beaucoup de pays occidentaux, roule encore dans des gros 4×4, il faut dire vrai totalement indispensables dès que l’on sort de la capitale, mais pour combien de temps ?

Bon, gardons le moral, et nous allons commencer par un tour de ville … A bientôt

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Deux traditions valent mieux qu’une !

Comme je vous l’avais rélévé dans mon précédent billet, j’aime les mirabelles de Lorraine, surtout celles qui poussent dans mon jardinet parisien. Bon ellesvont arriver en pleine maturité quand on sera en Islande … pas de bol.

Heureusement j’ai pu en recueillir quelques poignées et j’ai eu l’idée d’adapter une recette de ma mère le « pontar » qui d’habitude se fait avec des pruneaux d’Agen.

Théoriquement on fait cela avec de la farine de Sarrazin, mais le goût très délicat des mirabelles risquaint de se noyer dans celui de cette farine puissamment parfumée. J’ai donc remplacé cette dernière par de la farine de blé.

Mélangez 125 grammes de farine, un gros oeuf, une pincées de sel, 1/4 de litre de lait. Disposez les mirabelles dans des petits plats à crème brulée, saupoudrez de la moitié d’un sac de sucre vanillé. Faire cuire 30 minutes. Saupoudrez avec le reste du sucre vanillé. C’est prêt !

Et bien le pontar revisité par la Lorraine … c’est pas mal du tout !

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La gentiane c’est WWW, la mirabelle c’est LLL

L'or lorrain

Et woui, il me reste des traces de mon séjour lorrain pour mes études supérieures (à quoi on se le demande !). La mirabelle, l’or lorrain !!!

Y’en a qui se gaussent, mais ils ont bien tort car c’est elle aussi une merveille de saveur, l’antipode de la gentiane amère, un éclaboussement de saveurs sucrées.

Il faut la voir se pavaner dans sa robe dorée poudrée de rose délicat. C’est en plus un quasi monopole de la région Nord-Est, puisque 80% de la production mondiale y est amoureusement cueillie …

Enfin amoureusement … l’industrialisation est passée par là et de curieuses machines viennent chaque fin d’été aux pieds des arbres, pour les enlacer avec un drôle de parachute, s’y fixer avec une pince digne de Alien (dans la série des films avec la divine Sigourney Weaver) et secouer l’arbre sans grande tendresse … Bon pour compenser, l’objet sacrilège s’appelle un branleur à mirabelier… Cela ne s’invente pas.

Dans les 20% restant il y a mon arbre en région parisienne. Tous les trois ans, ainsi que ses 2 petits copins les pruniers, il se lâche et nous fournit une récolte exceptionnelle qui fait ployer les branches jusqu’à terre. Cette année est la bonne, comme vous pouvez le voir. Les pruniers, plus précoces, nous ont déjà largement remplis la panse et le congélateur, et les premières mirabelles vont faire le plein !

Allez, y a pas que la Framboise de Bord les Orgues et la Salers … d’autant que distillée, la mirabelle est aussi une merveille. Les auwwwergnats ne sont pas sectaires, surtout pour les bonnes choses !

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Enfin les wwwacances …

Après une année de travail intense, c’est aujourd’hui les vacances. Quelques jours de préparation, puis nous prenons le chemin de l’Islande. Quoi, j’entends des voix de protestation me disant que j’aurais dû revenir sur mes terres auvergnates pour ces quelques semaines de congès ?

Ben non, je voulais voir le paysage que devait offrir le Massif Central il y a quelques centaines de milliers d’années quand nos volcans étaient actifs et que la période glacière régnait sur l’Europe.

L’Islande, contrairement au Massif Central n’est pas construite sur un craton hercynien granito-métamorphique, mais au contraire a litéralement émergée juste dans l’axe de la ride médio-atlantique qui écarte l’Europe et l’Afrique du continent américain, au droit de ce que l’on appelle un point chaud, c’est à dire un panache venant du manteau.

Bref du basalte à perte de vue et des paysages tellement lunaires que la Nasa y a entrainé les missions Appolo.

Je vais donc y planter notre fier drapeau !.

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Farces dures, faut pas rigoler

Chaque cuisinière a sa recette de farces dures. Ben moi j’ai la seule, la vraie, celle de ma grand mêre !

Faut dire que la première fois que j’en ai fait à des amis qui n’étaient pas auwwwergats (si, si cela existe !) ils ont été rebutés par l’aspect un peu étrange de ce plat dont l’origine est à cheval entre Cantal et Corrèze.
Ma grand mère commençait par faire cuire un chou effeuillé dans une grosse marmitte avec un bon morceau de petit salé (palette et travers).
Elle prenait une ou deux poignées d’herbes comme elle disait, un mélange de feuilles de blettes, de poireau, de persil qu’elle mélangeait avec de la pulpe de pomme de terre et des petits morceaux de lard gras.

Le lard gras, on n’en trouve quasiment plus à Paris, moi j’importe le mien de la boucherie charcuterie de Salers, chez Lacoste. Conditionné sous vide et congelé cela se conserve sans problème.

Pour la pulpe de pomme de terre, mon grand père lui avait fabriqué avec une tôle et un cadre de bois une grosse rape. Les trous avaient été faits avec un gros clou de charpentier. Totalement efficace pour raper les pommes de terre … et le bout des doigts !

On incorpore de la farine de sarrazin et on forme de boulettes au creux de la main … direction le bouillon …
Je ne vous dis que cela … Toute la technique consiste à ce qu’elles ne se détruisent pas ni ne collent pas les unes aux autres. En gros, une demi-heure de cuisson maxi.
Le must du must, s’il vous en reste le soir, c’est de couper les farces dures en fines tranches et les faire griller dans un peu de lard fondu …
WWWouachement bon !

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