Vers le milieu du XIXè siècle Montluçon, ville oubliée, se transforme en une importante agglomération urbaine de nature industrielle, au développement rapide. La ville va alors connaître une seconde apogée.
Les confins du Bourbonnais et du Berry produisaient du minerai de fer qui, traité au charbon de bois dans la forêt de Tronçais, avait donné naissance à une industrie métallurgique prospère dès la fin du XVIIIè siècle. Mais, lorsque le charbon de bois fut remplacé au profit du coke pour fabriquer la fonte, Montluçon, du fait de sa situation géographique, s’attacha à fixer une industrie moderne. Le canal de Berry, achevé dans les années 1840, permettait au minerai de fer de remonter jusqu’à Montluçon où il venait à la rencontre de la houille de Commentry que les péniches ne pouvaient atteindre.
Ainsi naquit l’extraordinaire fortune d’une ville qui vit décupler sa population en l’espace d’un siècle. La ville passa ainsi de 5.000 habitants en 1830 jusqu’à 50.000 au milieu du XXè siècle.
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Montluçon va connaître au XIIe siècle une importante période de prospérité sous l’influence des Sires de Bourbons. La cité médiévale regorge encore des charmes et des richesses hérités de cette époque faste pour la cité bourbonnaise.
Montluçon entre dans le domaine des Sires de Bourbon au XIIe siècle et la ville va alors connaître une période de prospérité, particulièrement sous le règne de Louis II de Bourbon au XIVe siècle puis au XVe siècle. Aujourd’hui encore, la cité ne manque pas de surprendre. A chaque coin de rue, maisons à pans de bois, façades sculptées, détails d’ornementation… vous révèlent charme et richesses.
Château des Ducs de Bourbon
L’évocation d’un château à Montluçon se retrouve dans des textes remontant au XIe siècle mais il faudra attendre Louis II de Bourbon, vers 1370, pour que soit édifier un véritable château. La Guerre de Cents Ans marqua profondément Montluçon et le château qui défendait partiellement la ville fut détruit par l’occupant anglais. Le projet de Louis II de Bourbon avait un objectif principalement défensif. Il était accompagné de deux rangées de remparts, l’une autour du château, l’autre, ceinturant la ville, en place de l’actuel boulevard de Courtais. Cette muraille, le “ cingulum majus “, n’était ouvert que de quatre portes. Cette muraille de défense extérieure comportait 41 tours, ce qui présentait un impressionnant système défensif qui se voulait dissuasif. En effet, Montluçon se trouvait à la croisée des voies de communication, ce qui faisait d’elle une potentielle cible pour les Anglais et les bandes de brigands.
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