Allanche en Cézallier

Allanche, au cœur du Cézallier, entre Monts Dore et Monts du Cantal, a su préserver son environnement et sa culture. Riche de son histoire et de son patrimoine, ce bourg s’offre aux touristes en quête d’authenticité. Le visiteur découvre avec enchantement cette ville faite de lave avec ses maisons couvertes de lauze, située à mille mètres d’altitude. Avec ses remparts paraissant défier le temps, la cité conserve son aspect médiéval que l’on apprécie en flânant dans ses ruelles bordées de vieilles maisons.

Allanche n’est plus aujourd’hui qu’un gros bourg rural mais, dans les esprits, il est depuis longtemps une ville. Allanche possède des murailles dès le milieu du XVè siècle et il en reste de nos jours une porte et quelques pans de murs succédant à l’église fortifiée ainsi que quelques vieilles maisons à escaliers à vis.

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La recluserie de Saint-Flour

Les documents sur les recluseries sont rares et l’institution elle-même est l’une des plus curieuses du moyen âge. Les recluseries étaient de petites loges situées à l’entrée des bourgs ou des villes, hors de l’enceinte et souvent sur des ponts. La personne qui consentait à s’y enfermer, y vivait seule et n’en sortait qu’à l’état de cadavre. La Recluse ( ou le Reclus ) avait pour fonction de prier Dieu pour épargner à la cité tous les maux de l’époque ( troubles, guerres, famines, épidémies… ).

L’aspiration au sacrifice, l’utilité de la souffrance pour obtenir les récompenses célestes ont fait germer les recluseries. Leur raison d’être particulière semble être le besoin, pour les agglomérations, d’avoir une protection surnaturelle contre les dangers qui les entouraient. Tant que la sentinelle avancée prie dans la cellule, aux portes de la ville, celle-ci ne peut périr.

Le solitaire est plus près de Dieu. Les recluses ne furent qu’une variété d’ermites mais avec quelles différences ! L’ermite n’est pas réduit à converser à travers une grille avec ceux qui veulent bien lui faire l’aumône de la parole. Il sort quand il lui plaît, va où il lui convient d’aller.

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De la haute Auvergne au pays bourbon

L’Auvergne est un ensemble de pays aux caractères divers et uniques, de la haute Auvergne aux pays des Bourbons, des plaines aux sommets, des bocages aux vallées riantes… en une pluralité de cultures.

Au Sud-Ouest, la haute Auvergne est l’espace des hauts plateaux herbeux où règne la salers, la noble vache rouge. Les paysages s’y étendent souvent à perte de vue, la faune et la flore y présentent des espèces remarquables et les hommes de cette terre y cultivent l’art de la tradition, du terroir, de l’espace préservé et de l’accueil.

L’entrée en haute-Auvergne se fait à Saint-Flour, posée sur son éperon de basalte. Cité des évêques, place forte du royaume de France, la ville est dominée par les austères tours carrées de sa cathédrale aux allures de forteresse qui recèle un remarquable christ noir du XVè siècle, unique en France. Mais la cité sanfloraine présente quelques joyaux dont lemusée Alfred Douët, de style Renaissance et celui de la haute Auvergne qui renferme quelques pièces archéologiques d’une inestimable valeur. A l’est, se présentent les monts de la Margeride, terres de granit, de landes et de bois épais, pays de la bête du Gévaudan. Ce pays, est celui de la Résistance, qui a su profiter du relief pour y combattre et s’y protéger. Le mont Mouchet, théâtre de durs combats y consacre la mémoire de ses soldats de l’ombre et du courage.

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Gerbert d’Aurillac

La vie et l’œuvre de Gerbert d’Aurillac, devenu pape sous le nom de Silvestre II, nous sont connues grâce aux 220 lettres qu’il a écrites avant son pontificat, aux diplômes promulgués à Rome, aux traités philosophiques et scientifiques et à quelques pages de l’ » Histoire de France  » écrites par son disciple Richer, moine de Saint-Rémi de Reims, avant 998.

Né en Aquitaine vers 945/950, Gerbert fut envoyé par ses parents, qui n’étaient certainement pas des aristocrates, à l’abbaye de Saint-Géraud d’Aurillac. Il y passa son enfance, jusqu’au moment où Borrell, comte deBarcelone, l’emmena en Catalogne et le confia au maître de l’école de Vich. Cette école, ainsi que celle de Ripoll, était réputée pour son enseignement dans le quadrivium : l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie. Là, au contact avec la science arabe, Gerbert fut si bien formé qu’il devint l’un des plus grands savants de l’Occident.

Après trois ans d’études, il accompagna le comte Borrell à Rome en 970, étonna le pape Jean XIII et l’empereur Otton 1er par sa science. Pour parfaire ses connaissances en logique, il décida d’aller à Reims en 972. L’archevêque Adalbéron lui confia alors la direction de l’école.

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Lescure en Planèze

Le petit village de Lescure, connu de nos jours pour être l’un des plus importants pèlerinages de haute-Auvergne est situé sur le flanc Est duPlomb du Cantal, sur la commune de Valuéjols. Le village est en fait composé de deux hameaux : Lescure-haut et Lescure-Bas. C’est par Valuéjols que les visiteurs atteignent le plus aisément Lescure. La petite route qui mène au village s’ouvre, à la sortie du bourg, par une chapelle consacrée à la Vierge. Pour le piéton, le chemin qui mène à Lescureparaît interminable bien qu’il ne compte que quatre kilomètres. Il faut, en effet, se hisser de 1074 à 1220 mètres.

Sur une crête, au-dessus de molles ondulations, quelques toits se serrent autour d’un clocher. Nous touchons là aux premiers contreforts du Plombdu Cantal dont la tête arrondie se laisse à peine entrevoir. Plus haut, vers le nord-ouest, s’étend une zone exclusivement pastorale, animée de mai à septembre par les sonnailles des vaches. Rude climat que celui de ce bout de terre de Planèze. En juin, il n’est pas rare de voir encore quelques traînées de neige zébrer les pâturages et les vertes pentes de la montagne.

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