Filed under Articles by Gérard Charbonnel on 3 février 2011 at 2:27
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Il y a les fontaines de Rome… et celles de Clermont-Ferrand ! La cité Arverne est certes dépourvue de fleuve ou d’un grand cours d’eau. Tout au plus compte t-elle deux petites rivières, la Tiretaine et l’Artière, par endroits souterraines. Clermont est pourtant une ville d’eaux. On ne le sait peut-être pas assez mais Clermont-Ferrand compte en son sol pas moins de vingt-deux sources d’eaux minérales qui pourraient en faire une ville d’eau potentielle.
La source des Roches fut un lieu de pèlerinage antique dont le rayonnement est attesté par le nombre impressionnant d’ex-voto et les fontaines pétrifiantes furent une des curiosités les plus visitées de Clermont-Ferrand. Périodiquement, les eaux de la Tiretaine et de l’Artière entrent en crue et se transforment en torrents, semant l’inquiétude des riverains.
Cependant, Clermont est déficitaire en eau et elle doit la faire venir à grands frais. Industriels et urbanistes n’ont cessé de regretter l’absence d’un grand cours d’eau surtout lorsque dans les années 1920, les espoirs de voir un grand canal qui aurait relié Clermont à l’Allier se sont définitivement envolés.
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Filed under Articles by Gérard Charbonnel on 3 février 2011 at 2:23
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Imposante par sa taille, émouvante par son art, la Bible de Souvigny, résiste à l’oubli. Aujourd’hui encore, ses quatre cents feuillets et trente deux kilos en font l’orgueil de l’Allier. A la fois renommée et méconnue, la Bible de Souvigny reste l’un des grands chef-d’oeuvres du Bourbonnais médiéval.
La Bible de Souvigny est le chef de file d’une série de manuscrits à peintures du Centre de la France réalisées à la fin du XIIe siècle. Matériellement, il s’agit d’un manuscrit sur parchemin. Il contient 200 bifeuillets de 56 sur 78 cm pliés en deux, soit 200 peaux de moutons ! Il pèse 32 kgs. Deux copistes ont transcrit les textes. Chacun pouvait recopier 170 à 200 lignes par jour. L’écriture des 400 feuillets représenterait au moins un an et demi de travail. Cinq grandes peintures, plus d’une centaine d’initiales historiées et des miliers de lettrines régissent le texte biblique.
En 1173, le prieuré clunisien de Souvigny, lieu consacré par les dépouilles mortelles de Saint-Mayeul et de Saint-Odilon de Mercoeur, est au bord de la ruine. Mauvaise gestion, impôts injustes et abusifs, rentes et emprunts non remboursés ont dilapidé ses fonds. Sous l’abbatiat d’Aimeric ( 1183 - 1206 ), la situation s’est assainie et un retour à la prospérité a permis l’achat de terrains, d’un moulin et la construction d’une salle capitulaire.
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Filed under Articles by Gérard Charbonnel on 3 février 2011 at 2:18
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Les documents sur les recluseries sont rares et l’institution elle-même est l’une des plus curieuses du moyen âge. Les recluseries étaient de petites loges situées à l’entrée des bourgs ou des villes, hors de l’enceinte et souvent sur des ponts. La personne qui consentait à s’y enfermer, y vivait seule et n’en sortait qu’à l’état de cadavre. La Recluse ( ou le Reclus ) avait pour fonction de prier Dieu pour épargner à la cité tous les maux de l’époque ( troubles, guerres, famines, épidémies… ).
L’aspiration au sacrifice, l’utilité de la souffrance pour obtenir les récompenses célestes ont fait germer les recluseries. Leur raison d’être particulière semble être le besoin, pour les agglomérations, d’avoir une protection surnaturelle contre les dangers qui les entouraient. Tant que la sentinelle avancée prie dans la cellule, aux portes de la ville, celle-ci ne peut périr.
Le solitaire est plus près de Dieu. Les recluses ne furent qu’une variété d’ermites mais avec quelles différences ! L’ermite n’est pas réduit à converser à travers une grille avec ceux qui veulent bien lui faire l’aumône de la parole. Il sort quand il lui plaît, va où il lui convient d’aller.
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Filed under Articles by Gérard Charbonnel on 2 février 2011 at 11:50
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Cet enfant de la terre surplombant Clermont-Ferrand fut tour à tour, vénéré par les Romains, prisé par Pascal pour ses expériences sur la pesanteur ou théâtre d’exploits sportifs. Il reste le plus emblématique des sommets auvergnats… et le plus parcouru !
Destinée d’un volcan
Au commencement, il y eut la masse imposante d’un volcan né d’une terre en éruption et, sur sa tête arrondie, les multiples variations de l’air en mouvement. Puis vinrent les hommes, probablement dés le néolithique, qui firent de ce sommet un lieu sacré. Ils y édifièrent, au premier siècle, un grand temple à la gloire du dieu Mercure. Au XVIIe siècle, avec Pascal, s’ensuivirent les expériences sur la pesanteur qui firent s’élever le mercure dense du baromètre. Elles trouvent encore leur actualité dans l’Observatoire météorologique édifié au-dessus des ruines. Témoin de ces avancées scientifiques, Mercure s’appuie t-il à la longue antenne de l’émetteur de télévision piquée dans l’air vif et changeant ? A t-il vu l’exploit de l’aviateur Renaux qui s’est posé sur cette éminence volcanique ? Observe t-il de nos jours l’envol des parapentes ? Est-ce lui encore, qui, chaque année, attire vers ce sommet les centaines de milliers de visiteurs de l’Europe entière ?
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Filed under Articles by Gérard Charbonnel on 2 février 2011 at 11:41
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Chaque année au mois de Mars, le petit village de Mazirat dans le département de l’Allier, entre Marche et Combrailles, s’anime au son des cuivres des bandas pour fêter la Saint-Cochon, sympathique manifestation savamment organisée et orchestrée par la Banda Follet et ce… depuis cinq ans !
Au programme de ces deux jours de fête, des animations musicales proposées par les Bandas de Bessines ( 87 ), les phacochères de Montréal de l’Aube ( 11 ), la banda de Cournon - ASM Rugby ( 63 ), l’Espérance de Roches ( 23 )… ainsi que d’autres animations musicales.
Bande annonce :
http://www.vimeo.com/19487826
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