L’introduction de l’accordéon en Auvergne remonte à la fin du XIXè siècle. Durant cette période une partie importante de la population duMassif Central part s’installer à Paris pour des raisons économiques. A leur manière, les émigrants auvergnats vont contribuer à l’essor de l’accordéon à Paris et au pays.

Après la vogue romantique de l’accordéon de salon, l’évolution de ce dernier connaît un tournant décisif au début de l’ère industrielle. Sa fabrication évolue vers une forme plus rustique et plus économique, ses atouts en font un instrument populaire idéal.

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Concert du groupe  » Los Cayapas  », le 8 Avril 2011 en la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand dans le cadre de  » Culture dans tous les Sens  » 2011.

 » Los Cayapas  » est un groupe de musiques traditionnelles de différents pays et cultures d’Amérique du Sud composé de trois Creusois (  » Los Historicos  » ) et de deux Péruviens (  » Los Typicos  » ). Ces cinq musiciens, nés à des milliers de kilomètres de distance sont unis par la même passion pour la musique des Andes.

Leur répertoire se compose aussi bien de grands airs traditionnels que de compositions.

Première partie du concert intitulé  » Montand de mon temps « , en hommage à Yves Montand.

Un hommage jazzy et vif présenté dans le cadre de  » Culture dans tous les Sens  » - Edition 2011 - à la maison de la Culture ( salle Boris Vian ) de Clermont-Ferrand.

Didier Coudry au chant, accompagné de Pascal Martinez à la guitare, de Michel Léger à la guitare basse et d’Arnaud Delbos à la batterie, nous régalent de quelques grands classiques, en leurs temps interprétés par Montand : La chansonnette, Sanguine, A Paris, Luna Park…

Durée : 30’16″
Format d’origine : Mov
Format de conversion : Mpeg 4 ( H 264 )
Réalisation : Gérard Charbonnel
Les Films du Volcan © 2011

«  Le paysan auvergnat chante à toute heure et partout, au travail, aux veillées, aux danses et c’est merveille de voir comme il est friand de musique « , écrivait Henri Doniol au milieu du XIXe siècle.

Existe t-il vraiment un répertoire ancien de chansons et de musiques typiquement auvergnates ? Si l’on excepte les quelques compositions récentes de félibres, sur lesquelles des artistes comme Canteloube ont adapté une musique originale, le répertoire auvergnat apparaît, pour l’essentiel, comme une version  » patoise  » de chansons communes à la plupart des provinces paysannes de l’Ancienne France.

Ainsi, les chants et danses d’Auvergne semblent davantage liés à la langue en elle-même qu’à la musique proprement dite, même si associées à la pratique instrumentale locale, ils tiennent un grand rôle dans les formes d’expression artistiques les plus populaires.

L’instrument traditionnel est représentatif d’un milieu social et d’une époque donnée. Le temps interfère alors dans cette représentativité. Aux côtés de la flûte, du fifre et du tambour en usage à la fin du Moyen-Age, apparaissent dès le début du XVIIe siècle, le hautbois et le violon et, au siècle suivant, la cornemuse ( cabrette ) et la vielle.

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