Le thermalisme en Auvergne

Vichy, le Mont-Dore, la Bourboule ou Châtelguyon ont su garder les fastes d’antan dans un décorum faits d’établissements autant incroyables que prestigieux exaltant les bienfaits des sources, les générosités de cette terre de feu, au royaume des eaux.

http://www.vimeo.com/20398132

A Vichy, derrière les chalets de l’Empereur, s’étend le vaste parc Napoléon III jusqu’aux berges de l’Allier toute proche. Sur le bassin, aménagé grâce au barrage de retenue, glissent, funambules sur les reflets bleutés de l’eau, une myriade d’avirons. Les cèdres bleus de l’Atlas et les noisetiers de Byzance plantés sur les pelouses lisses, offrent une ambiance assoupie, en ces heures calmes du quartier thermal. Le charme agit vite, il étourdit, il enivre. Que reste t-il de ces stations autrefois très prisées qui doivent désormais faire avec les formules de remise en forme en tous genres ? Et que devient Vichy devant l’embouteillage industriel de son eau précieuse ? Tout ou rien… c’est selon, car il reste encore à Vichy, une atmosphère, une architecture, un décorum.

http://www.vimeo.com/18099220

Jadis, on s’amusait ici. Entre deux cures, entre deux bains, fêtes, bals et roulotte agrémentaient le quotidien du curiste aisé, lui faisant tourner la tête. L’argent allait, le plaisir venait et la morale ou la fortune… allait et venait.

Lire la suite…

Massif du Sancy

Au coeur du parc des volcans d’Auvergne, le massif du Sancy est né il y a 20 millions d’années. Sa formation volcanique et glaciaire offre aux randonneurs des paysages saisissants, mélange des pentes douces, de falaises déchirées et d’échancrures profondes.

Trois sommets dépassent les 1800 mètres et sont autant de promontoires panoramiques. A leurs pieds, quatre vallées rayonnent : la haute Dordogne voit la naissance de cette célèbre rivière, Chaudefour abrite une réserve naturelle traversée par la couze Chambon, la Fontaine salée est le sanctuaire des randonneurs, quant à la couze Pavin, elle est issue du plus jeune volcan d’Auvergne, âgé de 6.000 ans.

Lac de Guéry - Massif du Sancy - Gérard Charbonnel © 2003

L’activité thermale a fait du Sancy une terre d’accueil dès l’Antiquité.

Puis, à partir du XIXe siècle, palaces, casinos et  » bains  » donnent aux villes d’eaux du massif, La Bourboule et le Mont-Dore, leur cachet fait de charmes désuets et de volutes nostalgiques. Au tout début du XXe siècle, la nouveauté vient des sports d’hiver qui intéressent les villes d’eaux mais aussi Besse et Picherande.

Lire la suite…

La Bourboule

Abritée des mauvais vents par le puy Gros et la Banne d’Ordanche ( 1513 m ), La Bourboule est une station thermale, à la très jeune clientèle, que rafraîchit la Dordogne naissante et son petit affluent, le Vendeix. Elle cultive un côté pouponnière avec ses quais peinturlurés aux couleurs de barboteuse, sa lumineuse piscine de verre, sa  » maison des enfants « , son train miniature, son parc Fenestre où les petits malades sont rois.

Portant le nom déformé du dieu gaulois des Sources, Borvo, la localité fut dotée d’un premier établissement de bains en 1821. Elle se développa considérablement à partir de 1854, le grand chimiste Jacques Thénard ayant analysé les eaux et découvert leur forte teneur en arsenic. Ancienne dépendance de Murat-le-Quaire, la cité prit son autonomie en exploitant cette richesse naturelle, d’abord dans l’anarchie - chaque bourboulien voulant son puits - puis à l’initiative de la Société thermale deLa Bourboule et de la Compagnie des eaux minérales.

Lire la suite…

Catégories

Archives