Domaine Lioran

La fin du XIXe siècle, à travers les mouvements romantiques voit l’émergence du Lioran comme un lieu où la montagne est belle, sauvage et accessible. Une ligne de chemin de fer et des hôtels se construisent. Le site devient une destination incontournable. Un siècle plus tard, le Lioran entre de nouveau dans l’histoire. Qu’il s’agisse du futur classement du massif Comme Grand site national ou de Programme Européen Natura Life, le massif cantalien est considéré aujourd’hui comme l’un des sites majeurs du patrimoine naturel français et européen. La station du Lioran, dont les activités sont annuelles et multiples, s’inscrit harmonieusement dans un espace où la protection est un enjeu majeur.

Le puy Mary - Gérard Charbonnel © 2003

A plus de 1.000 mètres d’altitude, la station du Lioran, entourée de belles forêts sapinières qui recouvrent les versants de la vallée de l’Alagnon, est un agréable lieu de villégiature et de repos au contact de la nature, un lieu où il fait bon passer ses vacances, en hiver comme en été. Le site offre notamment la possibilité de superbes randonnées au pied du puy Mary ou du Plomb du Cantal, au milieu des herbages piquetés d’anciens burons, en un cadre naturel préservé qui rafraîchit l’esprit et dépaysement.

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Saint-Flour

Saint-Flour émerveille le visiteur. La ville, orgueilleuse, que coiffent les tours carrées d’une cathédrale gothique, se dresse, telle un vaisseau, en plein ciel sur un promontoire de basalte, à mille mètres d’altitude. A ses pieds, coule une paisible petite rivière qu’enjambait autrefois, sur un antique pont, probablement d’origine romaine, le vieux chemin de  » France en Languedoc « .

Saint-Flour - Cantal - Gérard Charbonnel © 2003

Cité forteresse ne faisant qu’un avec le socle volcanique qui l’enracine, symbolise, par son implantation abrupte, la vigoureuse devise qu’elle illustra au cours des siècles :  » Nul ne me prit de force que le vent « . Anglais, routiers, Huguenots échouèrent devant les murs de celle, qui par le traité de Brétigny avait été proclamée  » Clefs de la France contre la Guyenne « . Durant la Révolution, elle mérita le nom de  » Fort Cantal  » et, pour ses hauts faits durant la dernière guerre, elle fut citée à l’ordre de l’armée.

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Aurillac

Aurillac, s’est développée autour de l’abbaye bénédictine Saint-Géraud. A l’origine, c’était le domaine d’Aurélius : Aureliacum.

Ce riche personnage gallo-romain installa sa demeure bien au-delà du temple d’Aron, au débouché de la vallée de la Jordanne, sur le territoire qui perpétua son nom et deviendra celui de la ville d’Aurillac.

Aurillac - Cantal - Gérard Charbonnel © 2008

Aux confins du Languedoc et du Quercy, au pied des derniers contreforts du volcan cantalien, ce site appelait en quelque sorte la vie urbaine. Pourtant, pendant longtemps encore, on ne sait rien, si ce n’est qu’un château féodal s’éleva sur les hauteurs qui dominent la ville vers le nord. Il appartenait dans la première moitié du IXè siècle à un homme de haut lignage, fils, croit-on, de Gérard Ier comte d’Auvergne, qui construisit dans la prairie, au pied du château, une petite église dédiée à Saint-Clément, ce qui suppose que quelques habitations devaient se grouper aux alentours du château déjà appelé château Saint-Etienne.

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L’Auvergne et ses châteaux

Comme un livre d’histoire

En Auvergne, les châteaux sont légion. Des Ducs de Bourbon à l’humaniste et révolutionnaire duc de Lafayette, chacun d’eux donne à lire dans les pierres, l’histoire de l’Auvergne. De nombreux circuits invitent à découvrir ces châteaux et tous les pays d’Auvergne recèlent leurs fleurons : le Bourbonnais, les Limagnes, les Volcans, le Livradois-Forez, la Haute-Loire et les montagnes cantaliennes.

Château d'Alleuze - Cantal - Gérard Charbonnel © 2006

Au cours du premier siècle avant Jésus-Christ, les différentes tribus Arvernes avaient édifié, un peu partout sur les hauteurs d’Auvergne, leurs oppidums fortifiés. Dès le troisième siècle, le retour à une période de forte insécurité conduit un certain nombres de villas gallo-romaines à se parer de murs d’enceinte défensives. Durant le Moyen-âge, cette tendance va davantage s’amplifier et Grégoire de Tours en arrivera même à décrire l’Auvergne comme  » engamée de châteaux  ».

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Ecomusée de la Margeride

L’écomusée de la Margeride, créé en 1975, raconte l’histoire passée et présente des habitants de ce pays de montagne à travers trois lieux : la ferme de Pierre Allègre, le jardin de Saint-Martin et l’école de Clémence Fontille.

Avec des maisons et des jardins, des objets et des images, des odeurs et des ambiances, l’écomusée de la Margeride raconte l’histoire passée et présente des habitants de ce pays de montagne situé entre Cantal, Lozère et Haute-Loire.

Paysage de la Margeride - Cantal - Gérard Charbonnel © 2006

En 1975, alors que le crise économique s’installe durablement et que les effets de l’exode rural se font cruellement sentir sur la région, une page se tourne en Margeride.

Pressentant que rien ne sera désormais plus comme avant, les habitants de Loubaresse, petit village en marge du Cantal, décident de mettre en valeur, pour mieux la conserver et faire perdurer la mémoire de toute une époque, la ferme de Pierre Allègre, vieux paysan du cru. La maison du paysan est née, elle deviendra bientôt l’écomusée de la Margeride, le seul en Auvergne à être reconnu par le ministère de la Culture. Outre la maison de Pierre Allègre, dont l’état de conservation et la haute valeur patrimoniale forcent le respect, l’écomusée comprend deux extensions : le jardin Saint-Martin à Ruynes-en-Margeride, qui s’intéresse aux rapports entre l’homme et la nature et l’école de Clémence Fontille, à Signalauze, qui témoigne de ce que fut la vie scolaire de nos aïeuls, jusque dans l’immédiat après-guerre.

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Des grives bardées à la mode d’Auvergne

Un récit de Jean Bardon

 » Des grives bardées à la mode d’Auvergne  » est le dernier opus d’une romanesque série de récits de chasse intitulé  » Chasse, mon doux venin « .

Dans ce dernier récit, Jean Bardon, son auteur, dépeint avec bonheur, délectation et humanité, la vie de ces paysans  » hauts en couleurs  » de la Planèze cantalienne.

Planèze cantalienne - Cantal - Gérard Charbonnel © 2003

«  Ce souvenir au doux parfum de chrysanthème n’a jamais été publié par personne. Je pensais le garder en mon coeur, au secret et bien au chaud, intouchable comme l’inviolabilité d’une tombe. Il y a maintenant, en effet, entre ces lointaines heures joyeuses et le moment présent, l’âme d’une morte qui plane. Et quelle âme ! Et quelle morte ! L’âme bonne et simple d’une très humble paysanne du village le plus reculé desMonts d’Auvergne. Cette morte était la Mama de Lescure. Et la Mama de Lescure était ma mère…

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Allanche en Cézallier

Allanche, au cœur du Cézallier, entre Monts Dore et Monts du Cantal, a su préserver son environnement et sa culture. Riche de son histoire et de son patrimoine, ce bourg s’offre aux touristes en quête d’authenticité. Le visiteur découvre avec enchantement cette ville faite de lave avec ses maisons couvertes de lauze, située à mille mètres d’altitude. Avec ses remparts paraissant défier le temps, la cité conserve son aspect médiéval que l’on apprécie en flânant dans ses ruelles bordées de vieilles maisons.

Allanche n’est plus aujourd’hui qu’un gros bourg rural mais, dans les esprits, il est depuis longtemps une ville. Allanche possède des murailles dès le milieu du XVè siècle et il en reste de nos jours une porte et quelques pans de murs succédant à l’église fortifiée ainsi que quelques vieilles maisons à escaliers à vis.

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La recluserie de Saint-Flour

Les documents sur les recluseries sont rares et l’institution elle-même est l’une des plus curieuses du moyen âge. Les recluseries étaient de petites loges situées à l’entrée des bourgs ou des villes, hors de l’enceinte et souvent sur des ponts. La personne qui consentait à s’y enfermer, y vivait seule et n’en sortait qu’à l’état de cadavre. La Recluse ( ou le Reclus ) avait pour fonction de prier Dieu pour épargner à la cité tous les maux de l’époque ( troubles, guerres, famines, épidémies… ).

L’aspiration au sacrifice, l’utilité de la souffrance pour obtenir les récompenses célestes ont fait germer les recluseries. Leur raison d’être particulière semble être le besoin, pour les agglomérations, d’avoir une protection surnaturelle contre les dangers qui les entouraient. Tant que la sentinelle avancée prie dans la cellule, aux portes de la ville, celle-ci ne peut périr.

Le solitaire est plus près de Dieu. Les recluses ne furent qu’une variété d’ermites mais avec quelles différences ! L’ermite n’est pas réduit à converser à travers une grille avec ceux qui veulent bien lui faire l’aumône de la parole. Il sort quand il lui plaît, va où il lui convient d’aller.

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De la haute Auvergne au pays bourbon

L’Auvergne est un ensemble de pays aux caractères divers et uniques, de la haute Auvergne aux pays des Bourbons, des plaines aux sommets, des bocages aux vallées riantes… en une pluralité de cultures.

Au Sud-Ouest, la haute Auvergne est l’espace des hauts plateaux herbeux où règne la salers, la noble vache rouge. Les paysages s’y étendent souvent à perte de vue, la faune et la flore y présentent des espèces remarquables et les hommes de cette terre y cultivent l’art de la tradition, du terroir, de l’espace préservé et de l’accueil.

L’entrée en haute-Auvergne se fait à Saint-Flour, posée sur son éperon de basalte. Cité des évêques, place forte du royaume de France, la ville est dominée par les austères tours carrées de sa cathédrale aux allures de forteresse qui recèle un remarquable christ noir du XVè siècle, unique en France. Mais la cité sanfloraine présente quelques joyaux dont lemusée Alfred Douët, de style Renaissance et celui de la haute Auvergne qui renferme quelques pièces archéologiques d’une inestimable valeur. A l’est, se présentent les monts de la Margeride, terres de granit, de landes et de bois épais, pays de la bête du Gévaudan. Ce pays, est celui de la Résistance, qui a su profiter du relief pour y combattre et s’y protéger. Le mont Mouchet, théâtre de durs combats y consacre la mémoire de ses soldats de l’ombre et du courage.

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Gerbert d’Aurillac

La vie et l’œuvre de Gerbert d’Aurillac, devenu pape sous le nom de Silvestre II, nous sont connues grâce aux 220 lettres qu’il a écrites avant son pontificat, aux diplômes promulgués à Rome, aux traités philosophiques et scientifiques et à quelques pages de l’ » Histoire de France  » écrites par son disciple Richer, moine de Saint-Rémi de Reims, avant 998.

Né en Aquitaine vers 945/950, Gerbert fut envoyé par ses parents, qui n’étaient certainement pas des aristocrates, à l’abbaye de Saint-Géraud d’Aurillac. Il y passa son enfance, jusqu’au moment où Borrell, comte deBarcelone, l’emmena en Catalogne et le confia au maître de l’école de Vich. Cette école, ainsi que celle de Ripoll, était réputée pour son enseignement dans le quadrivium : l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie. Là, au contact avec la science arabe, Gerbert fut si bien formé qu’il devint l’un des plus grands savants de l’Occident.

Après trois ans d’études, il accompagna le comte Borrell à Rome en 970, étonna le pape Jean XIII et l’empereur Otton 1er par sa science. Pour parfaire ses connaissances en logique, il décida d’aller à Reims en 972. L’archevêque Adalbéron lui confia alors la direction de l’école.

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