Aurillac

Aurillac, s’est développée autour de l’abbaye bénédictine Saint-Géraud. A l’origine, c’était le domaine d’Aurélius : Aureliacum.

Ce riche personnage gallo-romain installa sa demeure bien au-delà du temple d’Aron, au débouché de la vallée de la Jordanne, sur le territoire qui perpétua son nom et deviendra celui de la ville d’Aurillac.

Aurillac - Cantal - Gérard Charbonnel © 2008

Aux confins du Languedoc et du Quercy, au pied des derniers contreforts du volcan cantalien, ce site appelait en quelque sorte la vie urbaine. Pourtant, pendant longtemps encore, on ne sait rien, si ce n’est qu’un château féodal s’éleva sur les hauteurs qui dominent la ville vers le nord. Il appartenait dans la première moitié du IXè siècle à un homme de haut lignage, fils, croit-on, de Gérard Ier comte d’Auvergne, qui construisit dans la prairie, au pied du château, une petite église dédiée à Saint-Clément, ce qui suppose que quelques habitations devaient se grouper aux alentours du château déjà appelé château Saint-Etienne.

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Gerbert d’Aurillac

La vie et l’œuvre de Gerbert d’Aurillac, devenu pape sous le nom de Silvestre II, nous sont connues grâce aux 220 lettres qu’il a écrites avant son pontificat, aux diplômes promulgués à Rome, aux traités philosophiques et scientifiques et à quelques pages de l’ » Histoire de France  » écrites par son disciple Richer, moine de Saint-Rémi de Reims, avant 998.

Né en Aquitaine vers 945/950, Gerbert fut envoyé par ses parents, qui n’étaient certainement pas des aristocrates, à l’abbaye de Saint-Géraud d’Aurillac. Il y passa son enfance, jusqu’au moment où Borrell, comte deBarcelone, l’emmena en Catalogne et le confia au maître de l’école de Vich. Cette école, ainsi que celle de Ripoll, était réputée pour son enseignement dans le quadrivium : l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie. Là, au contact avec la science arabe, Gerbert fut si bien formé qu’il devint l’un des plus grands savants de l’Occident.

Après trois ans d’études, il accompagna le comte Borrell à Rome en 970, étonna le pape Jean XIII et l’empereur Otton 1er par sa science. Pour parfaire ses connaissances en logique, il décida d’aller à Reims en 972. L’archevêque Adalbéron lui confia alors la direction de l’école.

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