17 avril 2009 classé dans Puy de Dôme par GérardC
La Sioule, rivière de caractère, serpente depuis le viaduc des Fades jusqu’aux berges de Saint-Pourçain où elle vient gonfler le cours de l’Allier. Tantôt bouillonnante, tantôt apaisée, la Sioule invite au dépaysement avec ce relent d’énigmatique qui nous renvoie à ses origines. Paradis des pêcheurs, la Sioule coule de méandres en falaises de granit rose, de profondes gorges en retenues, telle une ligne de vie unissant l’Auvergne au Bourbonnais. Sur son parcours, la Sioule décline les impressions. Celle de l’étonnement au viaduc des Fades où le colosse, lors des matins brumeux, prend des allures de sphinx ou celle de l’attachement, au méandre de Queuille où depuis le belvédère, Sioule et presqu’île de Murat semblent être enlacées faisant fi du temps qui passe.
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Oh sublime!
Par drlovecow, le 18 juillet 2009 à 2:30