Eglise de Saint-Menoux

A mi-chemin entre Moulins et Bourbon l’Archambault, le village de Saint-Menoux dresse, au milieu de son bourg, la flèche de sa vieille église, l’un des plus beaux sanctuaires du Bourbonnais.

Saint-Menoux, évêque irlandais, naquit au VIIè siècle. D’Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu’à Quimper où il fut ordonné prêtre et évêque.

Au retour d’un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-Rose, devenu Saint-Menoux, où il séjourna quelques temps pour prendre du repos. C’est ici, dans ce village du bocage bourbonnais, qu’il acheva son existence.

L’église actuelle fut construite durant la seconde moitié du XIIè siècle, à l’emplacement de l’ancien sanctuaire élevé pour honorer la mémoire de Ménulphus ( Saint-Menoux ).

A l’extérieur, le chevet s’ordonne élégamment sous la haute silhouette du clocher, flanqué de sa tourelle d’escalier.

La façade actuelle est celle de l’église du XIè siècle. Le côté Nord de l’église a été alourdi par des contreforts qui datent du XVè siècle.

Au Sud, dans la cour du presbytère, il est encore possible de voir les vestiges d’un ancien cloître de la fin de l’époque gothique.

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L’île Bourbon

Dans un triangle dont les sommets seraient à Moulins, Ygrande et Saint Pourçain-sur-Sioule, se trouve une densité exceptionnelle de sites historiques : châteaux, églises romanes, vieilles demeures. Le relief s’abaisse, le bois est présent dans tous les terroirs mais c’est la prairie qui domine avec ses haies vives et ses troupeaux. Là, se situe le cœur du bourbonnais : l’île Bourbon. Par analogie avec l’Île de France, cette expression est employée pour désigner le berceau bourbonnais.

Bourbon l’Archambault chargée d’histoire, est avant tout une station thermale moderne, dont les eaux sont efficaces pour les rhumatismes. Le  » Logis du Roy  » et le grand établissement thermal ont été rénovés. Un nouveau Centre du Mouvement soigne selon les techniques allemandes de rééducation. Les ruines de l’ancien château attirent les visiteurs. Ces ruines témoignent des périodes les plus agitées lorsque Louis II de Bourbon étendait sa domination sur le centre de la France. Seules trois des vingt-quatre tours dominent encore la ville, grâce d’ailleurs au jeune écrivain bourbonnais, Achille Allier, qui réussit au XIXe siècle a sauvé le château d’une destruction totale.

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