Monts du Cantal

Rosace, étoile, racines d’un arbre immense qui aurait été foudroyé, vus d’avion, les monts du Cantal inspirent des comparaisons lyriques, impressions profondes qui préfigurent celles que l’on ressent en les parcourant à pied. Ces paysages, triturés par le feu, la glace et le temps, s’adoucissent parfois sous la caresse du soleil couchant ou d’une légère brise, renferment dans leurs formes ou leurs noms, toute la beauté ou l’angoisse du monde, du Téton de Vénus au Roc des Ombres, du puy Violent à l’Elancèze.

Entourés d’une couronne de petits pays à la personnalité très affinée, Châtaigneraie, pays de Mauriac et de Massiac, Xaintrie, Artense, Cézallier, Aubrac, Gévaudan, Margeride, bassins d’Aurillac, de Maurs et du Veinazès, les monts du Cantal occupent une grande partie du département du même nom : leurs sommets escarpés ou puissants, ruines démantelées de l’ancien sommet, jaillissent d’une muraille d’environ 6 à 700 mètres de haut, enserrant l’emplacement de l’ancien sommet, au centre duquel pointent le puy Griou et le Griounou, gigantesques seins de pierre.

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