Eglise de Meillers

En pays de Souvigny dans le bocage bourbonnais, se dresse au coeur du petit village de Meillers ( environs ouest de Moulins ), une église romane édifiée entre 1180 et 1248. Placée sous le vocable de Saint Julien, elle était auparavant située sur la Châtellenie de Bourbon et dépendait de l’Evêché de Bourges.

Le clocher, de plan barlong, domine la travée orientale de la nef. Il présente deux étages percés de baies en plein cintre séparées par des colonnettes jumelles réparties diversement face à face. Les plus hautes sont groupées sous des arcs de décharges. De petits modillons supportent l’assise de la courte flèche de pierre octogone dont les pans correspondent aux angles du clocher. A l’intérieur, deux cloches offertes par une famille de Meillers, installées depuis 1862, rythment la vie du village.

Sur la façade Ouest, un avant-corps couronné de modillons à copeaux et d’un glacis, encadre la porte. Des rosaces en décor en relief décorent le haut. L’Archivolte est constitué par un boudin partant de consoles ornées d’écailles et surmonté d’un bandeau garni d’une rangée de billettes en forme de noeuds.

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Eglise romane de Saint-Nectaire

Une étiquette fromagère certes, mais Saint-Nectaire est aussi un haut lieu de l’art roman et une station thermale. La cité unissant deux localités bien distinctes grimpe sur les pentes du mont Cornadore et s’étire dans la vallée verdoyante du Courançon. En toile de fond, beaucoup de verdure, des bois, les pâturages de la région des Dores : Saint-Nectaire est aussi une station verte de vacances.

Nectaire, selon Grégoire de Tours, prêcha dans la contrée à la fin du IIIè siècle et fit bâtir une église sur le mont Cornadore, près de laquelle il fut enseveli. La tombe de ce compagnon de saint Austremoine attira les pèlerins, une petite agglomération grandit, qui prit le nom de Saint-Nectaire, souvent estropié à Sénectère ou Senneterre. Les lieux ayant été donnés à La Chaise-Dieu par le comte d’Auvergne Guillaume VII, au XIIè siècle, les religieux y installèrent un prieuré : c’est probablement à eux qu’est due la construction de l’église, le plus petit et, peut-être, le plus séduisant des principaux sanctuaires de basse Auvergne.

Un château, dont rien ne subsiste, couronna la butte, domaine de la puissante famille de Saint-Nectaire. A cette dynastie, appartenait Madeleine de Saint-Nectaire, jeune veuve se signalant par son anatomie, superbe, sa vertu, totale et son courage. Ayant pris le parti des Huguenots, elle chevaucha avec une petite bande de protestants à travers le pays, pourfendit les catholiques, tua elle-même le lieutenant du roi en haute-Auvergne.

Gaulois et Romains reconnurent sans doute les qualités des eaux locales, mais s’intéressèrent moins aux sources de Saint-Nectaire qu’à celles du Mont Dore, de Royat et de Vichy : le thermalisme ne se développa qu’après 1820.

Le nom de Saint-Nectaire est depuis longtemps attaché à un fromage réputé dans la région des Dores. A cette pâte pressée et gagnant à être longuement affinée sur un lit de paille de seigle, il prit son actuelle appellation au Grand Siècle, lorsque le maréchal de Saint-Nectaire, le fit apprécier à la cour de Louis XIV.

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Notre-Dame d’Orcival

Le village d’Orcival, implanté à 860 mètres d’altitude dans le massif du Sancy, est bâti en éventail autour de son église romane et ce dernier ne se serait pas autant développé sans son joyau d’art roman ni la dévotion à la Vierge qui lui est attachée depuis des siècles.

Petite commune rurale située dans le massif des monts Dore à 30 km au sud-ouest de Clermont-Ferrand, Orcival se trouve à mi-chemin entre chaîne des puys et massif du Sancy.

L’étymologie d’Orcival a suscité bien des interprétations : Vallée des Ours, Val d’Orcus ( ou Pluton ), Vallée de la Source ( « ourche » en auvergnat)… Seule certitude : le site correspond effectivement à une vallée, celle du Sioulet. Le village, implanté à 860 mètres d’altitude, est bâti en éventail autour de son église romane et celui-ci ne se serait probablement pas autant développé sans l’église Notre-Dame ni la dévotion à la Vierge qui lui est attachée depuis des siècles.

Eloigné des trajets des invasions, Orcival a probablement abrité des reliques de la Vierge venues de  » Pont l’Abei  » vers 878. La mention d’un prieuré de la Chaise-Dieu à Orcival, simple administration des terres que l’abbaye possédait en ce lieu, apparaît dès 1166. En revanche, l’abbaye de la Chaise-Dieu n’est pas fondatrice de l’église dont elle accepte la donation partielle en 1166 par le comte d’Auvergne, Guillaume VII et son vassal Mathieu. L’édification de Notre-Dame d’Orcival est donc plus probablement le fait des comtes d’Auvergne associés au puissant évêque de Clermont.

Les raisons de cette construction, entre le début du XIIe siècle et la date de la donation en 1166, sont liées à la possession de reliques et à un pèlerinage à la Vierge au succès grandissant.

Vers 1170, une Vierge en majesté, est réalisée et pour donner davantage de solennité au culte, un chapitre est érigé en 1245, sous le vocable de Notre-Dame.

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Eglise romane d’Autry-Issards

Eglise romane d’Autry-Issards ( Allier ) au coeur de l’île Bourbon. Cette église du XIIè siècle à nef unique et clocher à plan barlong, conserve en ces murs un bois précieux ( 82 x 135 ) appelé, le  » Primitif d’Issards  » ( XVe ), oeuvre votive française inspirée de l’école flamande.

http://www.vimeo.com/17468659

Durée : 3’17′
Format d’origine : JPeg
Format de conversion : MPeg 4 - H264
Réalisation : Gérard Charbonnel
Les Films du Volcan © 2010
web.me.com/​gerardcharbonnel/​Les_Films_du_Volcan/​Accueil/​Accueil.html

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