Filed under Cantal, Films by Gérard Charbonnel on 21 décembre 2010 at 9:59
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Un Mardi du mois d’Août 1997, dans le village de Valuéjols.
Aujourd’hui, c’est jour de marché aux veaux. Au milieu des touristes et des vacanciers, négociants et éleveurs discutent le prix des bêtes. Petites tapes à l’épaule, propositions discrètement inscrites sur papier, regards en forme d’accord pour conclure la vente…
Aux abords du marché couvert, la foule des promeneurs, des badauds et des acheteurs déambule au milieu des étals des marchands.
Et dans ce coin de Cantal… tout se conclue finalement autour d’une gentiane cassis. Petite tranche de vie en Planèze cantalienne.
http://www.vimeo.com/16593400
Durée : 2’50 »
Format d’origine : MPeg
Format de conversion : MPeg 4 - H264
Les Films du Volcan © 2010
web.me.com/gerardcharbonnel/Les_Films_du_Volcan/Accueil/Accueil.html
AVERTISSEMENT : les images d’origine ont été réalisées en 1997 et leur qualité s’est dégradée avec le temps.
Filed under Articles, Cantal by Gérard Charbonnel on 21 décembre 2010 at 9:46
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La Truyère a creusé, dans les plateaux granitiques de la Haute-Auvergne, des gorges étroites, profondes, sinueuses, souvent boisées et sauvages. Elles figurent parmi les plus belles curiosités naturelles du centre de la France. Des barrages, créés pour l’industrie de la houille blanche, les ont transformées en lacs sur une grande longueur, modifiant ainsi leur aspect, sans pour autant nuire à leur beauté.
La découverte de sites majestueux, tels celui de Garabit ou du château d’Alleuze, laissent une impression profonde qui reste longtemps en mémoire.
Les gorges de la Truyère commencent au Sud-Est de Saint-Flour, juste avant le viaduc de Garabit et se terminent à Entraygues, à la confluence avec le Lot. Aucune route ne permet de suivre longtemps la vallée mais beaucoup la coupent et offrent sur ses sites, de très beaux points de vue.
La Truyère, un nom magique qui évoque aussitôt des langues d’eaux bleues qui n’en finissent pas de s’étirer entre les parois rocheuses. Un pays de légendes où l’on trouve encore des sorciers et des louves grises, qui ne sont que de belles filles ayant commercé avec le malin.
Viaduc de Garabit
Depuis l’achèvement du barrage de Grandval, l’eau atteint les piles de soutien de l’ouvrage qui domine encore de 95 m le niveau maximal de la retenue d’eau. C’est par l’expérience acquise à Garabit, qu’Eiffel put concevoir et réaliser à Paris, sa fameuse tour de 300 m à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889. Il a été repeint en rouge, sa couleur d’origine, ce qui tranche bien sur les versants verts de la vallée, profondément encaissés, couverts de bois ou hérissés de rochers.
Le viaduc de Garabit est une oeuvre élégante et audacieuse, dont les plans ont été conçus par Léon Boyer et la construction réalisée par Gustave Eiffel.
A la sortie Sud du pont, la route franchit le ravin rocheux de l’Arcomie, affluent de la Truyère, noyé aux plus hautes eaux par la retenue de Grandval puis longeant le lac de barrage, traverse le ruisseau d’Arling et s’élève sur le plateau vers Faverolles d’où l’on aperçoit successivement les monts du Cantal, de la Margeride et de l’Aubrac.
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Filed under Articles, Cantal by Gérard Charbonnel on 21 décembre 2010 at 1:36
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Murat étage ses maisons grises si typiques, couvertes de lauze, aux flancs de la butte basaltique de Bonnevie, couronnée d’une statue. Cette agréable petite cité cantalienne est cernée, au nord-ouest, par le rocher de Chastel et au sud-est, par celui de Bredons, tous deux surmontés d’une chapelle et d’une église romane. La ville de Murat constitue une base de départ idéale pour les excursions vers les monts du Cantal tous proches et les verdoyantes gorges de l’Alagnon.
Les trois Rats
La vieille cité de Murat se presse au pied de l’imposant rocher de Bonnenvie. Ses vigoureuses orgues de basalte, remarquables par la régularité et la longueur de leurs prismes, servaient autrefois de piédestal au château des Barons de la Montagne dont les orgueilleuses tours, prénommées le Rat Blanc, le Rat Noir et le Rat Gris, étaient braqués en permanence sur les muratais. Le château fut rasé sur ordre de Richelieu et il fallu six mois de travail et six quintaux de poudre pour en venir à bout. Depuis 1878, plus pacifique, c’est une vierge de fonte, de 14 mètres de haut, peinte d’un blanc cru, Notre-Dame-de-la-Haute-Auvergne, qui domine la ville et la belle église Notre-Dame-des-Oliviers. A Murat, une halle métallique du XIXe siècle se charge, les jours de marchés, des senteurs de la richesse gastronomique auvergnate.
Les murmures de Murat
Les Muratais ont de tous temps eu du caractère : lorsque sur ordre royal, leur cité fut entourée de remparts, ils les percèrent de fenêtres et y accolèrent leurs maisons. Ils supportèrent difficilement l’autorité des barons de la Montagne et encore moins, l’occupation allemande : le SS Gessler, adjoint d’Himmler, y fut tué par la Résistance locale. En représailles, 115 otages furent envoyés en camp de concentration. 35 seulement en revinrent. Un monument perpétue ce souvenir.
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Filed under Articles, Cantal by Gérard Charbonnel on 20 décembre 2010 at 1:37
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Terre d’élevage, la planèze cantalienne, à l’ouest de Saint-Flour, est un vaste plateau né des coulées de laves du géant cantalien. L’hiver, les Ecirs balayent le plateau mais au printemps la nature retrouve de vives couleurs.
La planèze cantalienne est l’une des régions les plus caractéristiques de Haute-Auvergne.
Il semble, au premier abord, qu’un déluge de lave, issu du Plomb du Cantal, ait recouvert ce pays. Mais, plus probablement, il y aurait eu de très nombreuses coulées volcaniques, reconnaissables çà et là par des bombes et des matières scoriacées. Ce sont les grands glaciers du quaternaire qui ont nivelé ce plateau, en épargnant toutefois quelques pointes comme Tanavelle. Dans les fonds, se cachent des tourbières et des marécages, dont les eaux s’écoulent vers l’Ander par ruisseaux somnolents.
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Filed under Articles, Auvergne by Gérard Charbonnel on 17 décembre 2010 at 1:38
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Composante de l’identité de l’Auvergne : les volcans. Arrondis ou égueulés, chauves ou boisés, ils sont le symbole de la région arverne, témoins de la lutte titanesque que la pierre et le feu se sont livrés ici durant des millions d’années.
Une image forte de l’Auvergne est assurément celle de ses paysages façonnés par les anciens volcans, certes assoupis, mais pour combien de temps ? Volcans de la chaîne des Puys, emboîtés, arrondis ou égueulés, chauves ou boisés, montagnes escarpées du Cantal et des monts Dore, hauts plateaux herbeux du Cézallier et de l’Aubrac, sucs du Velay, sont tous les témoins de la lutte titanesque que la pierre et le feu se sont livrés ici durant des millions d’années.
Dans les monts Dôme, les monts Dore et les monts du Cantal, on respire l’air salubre des hautes altitudes, qu’Henri Pourrat qualifiait comme » la liberté du vent « . Scènes de la vie pastorale ou forestière, vues panoramiques, bois, pâturages et cascades, c’est leur diversité et leur largeur de vue qui donnent à ces massifs un attrait incontestable. Du haut du puy de Dôme, du Sancy, du puy Mary, du puy Griou ou du Plomb du Cantal, toute l’Auvergne se déploie sous le regard. Délaissant les hautes terres d’estive, la population s’est regroupée dans les vallées. Les seules villes importantes sont des marchés agricoles situées à la limite de la plaine et de la montagne. Les plus caractéristiques en sont Besse, Brioude, Saint-Flour, Riom-ès-Montagnes, Salers…
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Filed under Articles, Cantal by Gérard Charbonnel on 17 décembre 2010 at 1:30
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Rosace, étoile, racines d’un arbre immense qui aurait été foudroyé, vus d’avion, les monts du Cantal inspirent des comparaisons lyriques, impressions profondes qui préfigurent celles que l’on ressent en les parcourant à pied. Ces paysages, triturés par le feu, la glace et le temps, s’adoucissent parfois sous la caresse du soleil couchant ou d’une légère brise, renferment dans leurs formes ou leurs noms, toute la beauté ou l’angoisse du monde, du Téton de Vénus au Roc des Ombres, du puy Violent à l’Elancèze.
Entourés d’une couronne de petits pays à la personnalité très affinée, Châtaigneraie, pays de Mauriac et de Massiac, Xaintrie, Artense, Cézallier, Aubrac, Gévaudan, Margeride, bassins d’Aurillac, de Maurs et du Veinazès, les monts du Cantal occupent une grande partie du département du même nom : leurs sommets escarpés ou puissants, ruines démantelées de l’ancien sommet, jaillissent d’une muraille d’environ 6 à 700 mètres de haut, enserrant l’emplacement de l’ancien sommet, au centre duquel pointent le puy Griou et le Griounou, gigantesques seins de pierre.
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