Eglise de Meillers

En pays de Souvigny dans le bocage bourbonnais, se dresse au coeur du petit village de Meillers ( environs ouest de Moulins ), une église romane édifiée entre 1180 et 1248. Placée sous le vocable de Saint Julien, elle était auparavant située sur la Châtellenie de Bourbon et dépendait de l’Evêché de Bourges.

Le clocher, de plan barlong, domine la travée orientale de la nef. Il présente deux étages percés de baies en plein cintre séparées par des colonnettes jumelles réparties diversement face à face. Les plus hautes sont groupées sous des arcs de décharges. De petits modillons supportent l’assise de la courte flèche de pierre octogone dont les pans correspondent aux angles du clocher. A l’intérieur, deux cloches offertes par une famille de Meillers, installées depuis 1862, rythment la vie du village.

Sur la façade Ouest, un avant-corps couronné de modillons à copeaux et d’un glacis, encadre la porte. Des rosaces en décor en relief décorent le haut. L’Archivolte est constitué par un boudin partant de consoles ornées d’écailles et surmonté d’un bandeau garni d’une rangée de billettes en forme de noeuds.

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Moulins en Bourbonnais

Découverte de la ville de Moulins, capitale historique du Bourbonnais et chef-lieu de département de l’Allier.

Au programme de ce film : musée du costume de scène, cathédrale Notre-Dame, musée Anne de Beaujeu, Pont Régemortes, Sacré-Coeur, centre ville…

http://www.vimeo.com/18558872

Durée : 5’59″
Format d’origine : AVCHD
Format de conversion : Mpeg 4 ( H264 )
Images réalisées sur Sony HDR-SR10E
Réalisation : Gérard Charbonnel ( Août 2009 )
Les Films du Volcan © 2009

L’héritage des Bourbons

Au cœur d’un espace délimité par Moulins, Souvigny et Bourbon l’Archambault, s’est développée l’influence des Ducs de Bourbons, d’Aymard à Charles III de Montpensier, dernier duc lors de l’annexion du Bourbonnais en 1257 par le royaume de France.

La riche et influente dynastie des sires et ducs de Bourbons façonna, entre Moulins, Souvigny et Bourbon l’Archambault un duché qui régna durant près de sept siècles sur le centre de la France. De 893 à 1316, dix-huit sires dont neuf répondent au patronyme d’Archambault, étendirent sans partage leur influence sur la terre bourbonnaise. Louis Ier le Grand fut le premier duc de Bourbon. Pierre Ier, Louis II le Bon et le Grand, Jean Ier, Charles Ier, Jean II, Charles II et Pierre II de Beaujeu lui succédèrent. Charles III de Montpensier fut le neuvième et dernier duc de Bourbon. La lignée de cette famille perdura et certains de ses membres parvinrent même jusqu’à la couronne de France avec Henri IV comme chef de file.

Moulins, capitale des ducs de Bourbon, tire son nom des moulins qui profitaient de la force de l’Allier. Selon la légende, Archambault trouva ici refuge après une partie de chasse. Tombant amoureux d’une meunière, il fit édifier pour l’honorer, un pavillon de chasse qui se transforma en château autour duquel se constitua une cité. Sur la rive droite de l’Allier, au niveau d’un gué que franchissaient les pèlerins qui se rendaient de Souvigny à Cluny, la cité moulinoise se développa autour du château ducal dont il ne reste que le donjon, la  » Mal Coiffée « . A l’époque de Pierre II, le duché étendait son influence sur tout le Bourbonnais, l’Auvergne et le Forez. Capitale d’un état dans l’état, Moulins devint par la suite préfecture de l’Allier alors que les villes de Vichy et de Montluçon étaient pourtant bien plus dynamiques. A l’écart de la révolution industrielle, Moulins est restée une ville au riche patrimoine bâti et préservé, une cité à l’identité forte de l’influence des Bourbons.

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Montluçon, la médiévale

Montluçon va connaître au XIIe siècle une importante période de prospérité sous l’influence des Sires de Bourbons. La cité médiévale regorge encore des charmes et des richesses hérités de cette époque faste pour la cité bourbonnaise.

Montluçon entre dans le domaine des Sires de Bourbon au XIIe siècle et la ville va alors connaître une période de prospérité, particulièrement sous le règne de Louis II de Bourbon au XIVe siècle puis au XVe siècle. Aujourd’hui encore, la cité ne manque pas de surprendre. A chaque coin de rue, maisons à pans de bois, façades sculptées, détails d’ornementation… vous révèlent charme et richesses.

Château des Ducs de Bourbon

L’évocation d’un château à Montluçon se retrouve dans des textes remontant au XIe siècle mais il faudra attendre Louis II de Bourbon, vers 1370, pour que soit édifier un véritable château. La Guerre de Cents Ans marqua profondément Montluçon et le château qui défendait partiellement la ville fut détruit par l’occupant anglais. Le projet de Louis II de Bourbon avait un objectif principalement défensif. Il était accompagné de deux rangées de remparts, l’une autour du château, l’autre, ceinturant la ville, en place de l’actuel boulevard de Courtais. Cette muraille, le “ cingulum majus “, n’était ouvert que de quatre portes. Cette muraille de défense extérieure comportait 41 tours, ce qui présentait un impressionnant système défensif qui se voulait dissuasif. En effet, Montluçon se trouvait à la croisée des voies de communication, ce qui faisait d’elle une potentielle cible pour les Anglais et les bandes de brigands.

Maisons de la cité médiévale

A l’intérieur de la première couronne défensive, le “ breve cingulum “, ont été construites de nombreuses maisons à pans de bois, datant du XVe siècle. La cité médiévale de Montluçon, marquée par une certaine unité architecturale, conserve encore quelques-unes de ces maisons, notamment dans le quartier Saint-Pierre.

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Montluçon l’industrielle

Vers le milieu du XIXè siècle Montluçon, ville oubliée, se transforme en une importante agglomération urbaine de nature industrielle, au développement rapide. La ville va alors connaître une seconde apogée.

Les confins du Bourbonnais et du Berry produisaient du minerai de fer qui, traité au charbon de bois dans la forêt de Tronçais, avait donné naissance à une industrie métallurgique prospère dès la fin du XVIIIè siècle. Mais, lorsque le charbon de bois fut remplacé au profit du coke pour fabriquer la fonte, Montluçon, du fait de sa situation géographique, s’attacha à fixer une industrie moderne. Le canal de Berry, achevé dans les années 1840, permettait au minerai de fer de remonter jusqu’à Montluçon où il venait à la rencontre de la houille de Commentry que les péniches ne pouvaient atteindre.

Ainsi naquit l’extraordinaire fortune d’une ville qui vit décupler sa population en l’espace d’un siècle. La ville passa ainsi de 5.000 habitants en 1830 jusqu’à 50.000 au milieu du XXè siècle.

Les hauts fourneaux et les forges comptèrent parmi les premières usines métallurgiques. Elles s’installèrent sur les rives du Cher, près du bassin du canal mais c’est surtout sur la rive gauche que s’implanta le quartier industriel et ouvrier.

Des industries, grandes consommatrices de charbon s’y établirent également : verreries, fabriques de glaces et de produits chimiques, four à chaux. On construisit donc un chemin de fer qui arriva à Montluçon dans les premières années du Second Empire. En 1864, Napoléon III vint même dans la cité montluçonnaise, inaugurer la toute récente gare ainsi que l’avenue qui porta son nom jusqu’en 1870, comme marque de reconnaissance de l’intérêt manifeste que celui-ci portait à la ville. Plusieurs lignes rayonnaient autour de Montluçon, faisant de la cité un noeud ferroviaire parmi les importants de cette région du centre de la France.

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Eglise romane d’Autry-Issards

Eglise romane d’Autry-Issards ( Allier ) au coeur de l’île Bourbon. Cette église du XIIè siècle à nef unique et clocher à plan barlong, conserve en ces murs un bois précieux ( 82 x 135 ) appelé, le  » Primitif d’Issards  » ( XVe ), oeuvre votive française inspirée de l’école flamande.

http://www.vimeo.com/17468659

Durée : 3’17′
Format d’origine : JPeg
Format de conversion : MPeg 4 - H264
Réalisation : Gérard Charbonnel
Les Films du Volcan © 2010
web.me.com/​gerardcharbonnel/​Les_Films_du_Volcan/​Accueil/​Accueil.html

Eglise de Saint-Menoux

A mi-chemin entre Moulins et Bourbon l’Archambault, le village de Saint-Menoux dresse, au milieu de son bourg, la flèche de sa vieille église, l’un des plus beaux sanctuaires du Bourbonnais.

Saint-Menoux, évêque irlandais, naquit au VIIè siècle. D’Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu’à Quimper où il fut ordonné prêtre et évêque.

Au retour d’un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-Rose, devenu Saint-Menoux, où il séjourna quelques temps pour prendre du repos. C’est ici, dans ce village du bocage bourbonnais, qu’il acheva son existence.

L’église actuelle fut construite durant la seconde moitié du XIIè siècle, à l’emplacement de l’ancien sanctuaire élevé pour honorer la mémoire de Ménulphus ( Saint-Menoux ).

A l’extérieur, le chevet s’ordonne élégamment sous la haute silhouette du clocher, flanqué de sa tourelle d’escalier.

La façade actuelle est celle de l’église du XIè siècle. Le côté Nord de l’église a été alourdi par des contreforts qui datent du XVè siècle.

Au Sud, dans la cour du presbytère, il est encore possible de voir les vestiges d’un ancien cloître de la fin de l’époque gothique.

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