Filed under Articles, Lieux sacrés by Gérard Charbonnel on 21 décembre 2010 at 10:41
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Le village d’Orcival, implanté à 860 mètres d’altitude dans le massif du Sancy, est bâti en éventail autour de son église romane et ce dernier ne se serait pas autant développé sans son joyau d’art roman ni la dévotion à la Vierge qui lui est attachée depuis des siècles.
Petite commune rurale située dans le massif des monts Dore à 30 km au sud-ouest de Clermont-Ferrand, Orcival se trouve à mi-chemin entre chaîne des puys et massif du Sancy.
L’étymologie d’Orcival a suscité bien des interprétations : Vallée des Ours, Val d’Orcus ( ou Pluton ), Vallée de la Source ( « ourche » en auvergnat)… Seule certitude : le site correspond effectivement à une vallée, celle du Sioulet. Le village, implanté à 860 mètres d’altitude, est bâti en éventail autour de son église romane et celui-ci ne se serait probablement pas autant développé sans l’église Notre-Dame ni la dévotion à la Vierge qui lui est attachée depuis des siècles.
Eloigné des trajets des invasions, Orcival a probablement abrité des reliques de la Vierge venues de » Pont l’Abei » vers 878. La mention d’un prieuré de la Chaise-Dieu à Orcival, simple administration des terres que l’abbaye possédait en ce lieu, apparaît dès 1166. En revanche, l’abbaye de la Chaise-Dieu n’est pas fondatrice de l’église dont elle accepte la donation partielle en 1166 par le comte d’Auvergne, Guillaume VII et son vassal Mathieu. L’édification de Notre-Dame d’Orcival est donc plus probablement le fait des comtes d’Auvergne associés au puissant évêque de Clermont.
Les raisons de cette construction, entre le début du XIIe siècle et la date de la donation en 1166, sont liées à la possession de reliques et à un pèlerinage à la Vierge au succès grandissant.
Vers 1170, une Vierge en majesté, est réalisée et pour donner davantage de solennité au culte, un chapitre est érigé en 1245, sous le vocable de Notre-Dame.
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Filed under Allier, Films by Gérard Charbonnel on 21 décembre 2010 at 9:49
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Eglise romane d’Autry-Issards ( Allier ) au coeur de l’île Bourbon. Cette église du XIIè siècle à nef unique et clocher à plan barlong, conserve en ces murs un bois précieux ( 82 x 135 ) appelé, le » Primitif d’Issards » ( XVe ), oeuvre votive française inspirée de l’école flamande.
http://www.vimeo.com/17468659
Durée : 3’17′
Format d’origine : JPeg
Format de conversion : MPeg 4 - H264
Réalisation : Gérard Charbonnel
Les Films du Volcan © 2010
web.me.com/gerardcharbonnel/Les_Films_du_Volcan/Accueil/Accueil.html
Filed under Auvergne by Gérard Charbonnel on 17 décembre 2010 at 3:45
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Bons vivants, gourmets et fines bouches, à vos fourchettes ! Le terroir auvergnat est généreux, les recettes sont savoureuses. Cette région compte également de grandes tables. Les guides et critiques culinaires ont distingué ou » étoilé » de grands chefs au talent reconnu.
Les salaisons d’Auvergne sont réputées et ce n’est que justice. La saucisse sèche et le jambon ont conquis leurs lettres de noblesse au grand air. Ajoutons-y les terrines et les pâtés. Chaque village à ses recettes et ses secrets.
La potée auvergnate est un plat rustique par excellence mais l’équilibre des saveurs et l’association des ingrédients relèvent d’une savante alchimie gourmande. Il faut également goûter la truffade, servie seule ou en accompagnement. C’est un plat généreux qui associe la pomme de terre et la tomme de fraîche de Cantal. Le pounti est une terrine à base de jambon d’Auvergne, de poitrine de porc, de pruneaux et de feuilles de bettes.
Côté jardin, l’Auvergne cultive la lentille verte du Puy ou le chou. Au Puy, le lentille verte est cultivée depuis l’époque gallo-romaine. Le sol volcanique lui donne son goût si particulier. C’est un légume riche en protéines végétales, acides aminés, fer et magnésium. Les efforts des producteurs lui ont valu d’être le premier légume à avoir obtenu le statut d’AOC. Aujourd’hui, la lentille constitue un accompagnement qui séduit de plus en plus.
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Filed under Articles, Films by Gérard Charbonnel on 17 décembre 2010 at 3:23
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Avec plus de 70 mètres de longueur, la basilique Saint-Julien de Brioude est la plus grande des innombrables églises romanes qui parsèment tout le territoire d’Auvergne. Elle se rattache à l’école auvergnate par son chevet à étages et ses pierres multicolores mais elle en diffère par l’agencement de ses portails, lesquels sont surmontés de voussures lisses, sculptés ou en dents de scie ( dénotant du traditionnel cordon à billettes ) et par l’ornementation, façon bourguignonne, du chevet.
Entreprise par le narthex en 1060, la construction de l’église actuelle fut achevée en 1180 avec le chœur et le chevet. Sa nef fut surélevée et voûtée d’ogives en 1259; la façade Ouest et le clocher qui la surmonte, ayant été repris au cours du XIXè siècle.
Le chevet, d’une belle ordonnance concentrique est une des parties les plus remarquables de l’ensemble. La haute nef absidiale, ornée d’un large bandeau de mosaïques marqueté blanc et noir, s’entoure, à sa base, d’un très beau déambulatoire d’où se détachent cinq chapelles rayonnantes toutes épaulées par des contreforts. Sous les toits de lauze étagés des corniches du chevet, apparaissent des modillons sculptés de monstres, de personnages, de feuillages et de copeaux.
Voûtés d’arêtes, les porches latéraux proposent un aspect assez original dû à leur utilisation comme chapelles au XVIè siècle et à la tribune qui les surmonte. Le porche Nord conserve les restes d’un très beau tympan du XIIè siècle qui représente l’Ascension. Le porche Sud est orné de beaux chapiteaux à feuillages et abrite un portail dont les vantaux ont encore leurs peintures romanes et leurs heurtoirs de bronze qui figurent pour l’un, une tête de lion et pour l’autre, une tête de singe.
A l’intérieur, ce qui frappe d’emblée le visiteur, c’est l’ampleur de l’édifice et sa chaude coloration qui tire partie des grès rouges des murs et des piliers de même que le pavage de galets. Le narthex avec ses trois tribunes qui s’ouvrent sur les nefs et les quatre premières travées de la nef elle-même, constituent les éléments les plus anciens ( fin du XIè siècle ). Leur sobriété contraste avec l’exubérance architecturale et décorative du reste de l’ensemble, notamment du reste de la nef et du chœur dont les parties hautes ont été transformées au cours des XIVè et XVè siècles selon la forme ogivale, renvoyant quelques aspects gothiques à l’édifice.
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http://www.vimeo.com/17701165
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Filed under Articles, Puy de Dôme by Gérard Charbonnel on 16 décembre 2010 at 11:09
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Saint Austremoine d’Issoire, est une ancienne abbatiale bénédictine qui demeure un splendide et complet exemple de l’art roman en Auvergne. Elle renferme l’une des plus belles cryptes de la région.
Placée sous le vocable de l’apôtre de l’Auvergne, l’ancienne abbatiale bénédictine d’Issoire dresse une façade du XIXe mais demeure, pour le reste, un splendide et complet exemple de l’art roman. De vastes dimensions - elle est longue de plus de 65 mètres – Saint Austremoine a probablement été construit d’un seul jet dans le second tiers du XIIe siècle. Cet édifice remplace comme église paroissiale sa voisine placée sous le vocable de Saint-Paul, détruite peu après la Révolution.
Composée d’arkose blonde, le chevet se dresse sur une large esplanade. D’une rigoureuse géométrie par ses volumes étagés et sa décoration, le complexe chevet est sans doute le plus harmonieux et le plus équilibré d’Auvergne, bel exemple accompli de l’art roman en cette région. L’harmonie des proportions, la pureté des lignes et la sobriété de son ornementation, confèrent à l’édifice une beauté empreinte du divin.
Au-dessus des fenêtres des chapelles rayonnantes se voient les douze signes du zodiaque, le médaillon du bélier étant le seul refait. Les fenêtres basses correspondent aux baies de la crypte. A l’exception du croisillon Nord, qui conserve son apparence ancienne, les façades latérales ont été rénovées. Les clochers pseudo-romans, comme la façade, détruits pendant les guerres de Religion, sont des réfections du XIXe siècle.
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