Le PAL

Le PAL : Parc Animalier et de Loisirs situé près de Dompierre-sur-Besbre ( Allier ).

Document proposé à partir d’un film de famille réalisé en Août 2009.

http://www.vimeo.com/13579747

Durée : 9’31″
Format d’origine : AVCHD
Format de conversion : Mpeg 4 - H264
Réalisation : Gérard Charbonnel ( Août 2009 )
Les Films du Volcan © 2009
web.me.com/​gerardcharbonnel/​Les_Films_du_Volcan/​Accueil/​Accueil.html

Montluçon l’industrielle

Vers le milieu du XIXè siècle Montluçon, ville oubliée, se transforme en une importante agglomération urbaine de nature industrielle, au développement rapide. La ville va alors connaître une seconde apogée.

Les confins du Bourbonnais et du Berry produisaient du minerai de fer qui, traité au charbon de bois dans la forêt de Tronçais, avait donné naissance à une industrie métallurgique prospère dès la fin du XVIIIè siècle. Mais, lorsque le charbon de bois fut remplacé au profit du coke pour fabriquer la fonte, Montluçon, du fait de sa situation géographique, s’attacha à fixer une industrie moderne. Le canal de Berry, achevé dans les années 1840, permettait au minerai de fer de remonter jusqu’à Montluçon où il venait à la rencontre de la houille de Commentry que les péniches ne pouvaient atteindre.

Ainsi naquit l’extraordinaire fortune d’une ville qui vit décupler sa population en l’espace d’un siècle. La ville passa ainsi de 5.000 habitants en 1830 jusqu’à 50.000 au milieu du XXè siècle.

Les hauts fourneaux et les forges comptèrent parmi les premières usines métallurgiques. Elles s’installèrent sur les rives du Cher, près du bassin du canal mais c’est surtout sur la rive gauche que s’implanta le quartier industriel et ouvrier.

Des industries, grandes consommatrices de charbon s’y établirent également : verreries, fabriques de glaces et de produits chimiques, four à chaux. On construisit donc un chemin de fer qui arriva à Montluçon dans les premières années du Second Empire. En 1864, Napoléon III vint même dans la cité montluçonnaise, inaugurer la toute récente gare ainsi que l’avenue qui porta son nom jusqu’en 1870, comme marque de reconnaissance de l’intérêt manifeste que celui-ci portait à la ville. Plusieurs lignes rayonnaient autour de Montluçon, faisant de la cité un noeud ferroviaire parmi les importants de cette région du centre de la France.

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Eglise romane d’Autry-Issards

Eglise romane d’Autry-Issards ( Allier ) au coeur de l’île Bourbon. Cette église du XIIè siècle à nef unique et clocher à plan barlong, conserve en ces murs un bois précieux ( 82 x 135 ) appelé, le  » Primitif d’Issards  » ( XVe ), oeuvre votive française inspirée de l’école flamande.

http://www.vimeo.com/17468659

Durée : 3’17′
Format d’origine : JPeg
Format de conversion : MPeg 4 - H264
Réalisation : Gérard Charbonnel
Les Films du Volcan © 2010
web.me.com/​gerardcharbonnel/​Les_Films_du_Volcan/​Accueil/​Accueil.html

Eglise de Saint-Menoux

A mi-chemin entre Moulins et Bourbon l’Archambault, le village de Saint-Menoux dresse, au milieu de son bourg, la flèche de sa vieille église, l’un des plus beaux sanctuaires du Bourbonnais.

Saint-Menoux, évêque irlandais, naquit au VIIè siècle. D’Irlande, il se rendit en Grande-Bretagne, puis en Armorique jusqu’à Quimper où il fut ordonné prêtre et évêque.

Au retour d’un voyage à Rome, épuisé et malade, il parvint au petit village de Mailly-sur-Rose, devenu Saint-Menoux, où il séjourna quelques temps pour prendre du repos. C’est ici, dans ce village du bocage bourbonnais, qu’il acheva son existence.

L’église actuelle fut construite durant la seconde moitié du XIIè siècle, à l’emplacement de l’ancien sanctuaire élevé pour honorer la mémoire de Ménulphus ( Saint-Menoux ).

A l’extérieur, le chevet s’ordonne élégamment sous la haute silhouette du clocher, flanqué de sa tourelle d’escalier.

La façade actuelle est celle de l’église du XIè siècle. Le côté Nord de l’église a été alourdi par des contreforts qui datent du XVè siècle.

Au Sud, dans la cour du presbytère, il est encore possible de voir les vestiges d’un ancien cloître de la fin de l’époque gothique.

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Le château de Montluçon

Du temps des ducs mérovingiens, il existait déjà un château fort, une construction massive, à l’emplacement du château actuel. Deux grands donjons s’élevaient de part et d’autre du corps principal, l’un à l’endroit où se trouve actuellement la tour carrée et crénelée, le second à l’autre extrémité.

C’est Eudes, comte de Bourgogne, qui construisit vers 1250 les premiers murs du château actuel. Les vieux remparts mérovingiens ont été conservé, et la cour intérieure fut surélevée jusqu’au sommet des tours, au niveau de l’esplanade moderne.

Le château subsista ainsi jusqu’aux environs de 1370, époque à laquelle Louis II, duc de Bourbon, vint habiter Montluçon.

Sous l’époque de Louis II de Bourbon

Louis II, duc de Bourbon, comte de Clermont, de Forez et de Château-Chinon, seigneur de Beaujeu et des Dombes était né le 4 Août 1336. Il épousa en 1371 Anne, dauphine d’Auvergne, comtesse de Forez, dame de Mercoeur, fille unique de Beraud II, comte de Clermont et de Jeanne de Forez.

Montluçon avait une position de ville frontière aux portes du domaine soumis à la domination anglaise et Louis II en fit sa résidence de prédilection. Entre deux campagnes contre les anglais, il organisait les travaux de construction du château. Il y décéda en 1410 agé de 74 ans.

Après le décès de Louis II, le château est abandonné. Celui-ci était déjà en partie en ruines en 1569, d’après la description faite par Nicolas de Nicolay, géographe de Louis XI

Dévasté pendant la Révolution, le château subit des transformations dans les siècles suivants, successivement en bâtiment municipal, tribunal, café en vogue, avant de servir de casernes aux soldats du second empire et de la IIIe République.

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L’île Bourbon

Dans un triangle dont les sommets seraient à Moulins, Ygrande et Saint Pourçain-sur-Sioule, se trouve une densité exceptionnelle de sites historiques : châteaux, églises romanes, vieilles demeures. Le relief s’abaisse, le bois est présent dans tous les terroirs mais c’est la prairie qui domine avec ses haies vives et ses troupeaux. Là, se situe le cœur du bourbonnais : l’île Bourbon. Par analogie avec l’Île de France, cette expression est employée pour désigner le berceau bourbonnais.

Bourbon l’Archambault chargée d’histoire, est avant tout une station thermale moderne, dont les eaux sont efficaces pour les rhumatismes. Le  » Logis du Roy  » et le grand établissement thermal ont été rénovés. Un nouveau Centre du Mouvement soigne selon les techniques allemandes de rééducation. Les ruines de l’ancien château attirent les visiteurs. Ces ruines témoignent des périodes les plus agitées lorsque Louis II de Bourbon étendait sa domination sur le centre de la France. Seules trois des vingt-quatre tours dominent encore la ville, grâce d’ailleurs au jeune écrivain bourbonnais, Achille Allier, qui réussit au XIXe siècle a sauvé le château d’une destruction totale.

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La montagne bourbonnaise

Sportifs et moins sportifs prendront plaisir à sillonner cette région à pied grâce aux sentiers de grande randonnée. Ils découvriront un pays couvert de forêts, de sommets s’élevant hardiment au-dessus des vallées où abondent ruisseaux à truites et les pittoresques petites cités.

Le Bourbonnais est un pays de bocage, parfois semé de collines, qui étend ses paysages à perte de vue, un pays où se mêlent parfois à l’horizon le ciel et la terre. Mais à l’est de Vichy, entre plaines de la Limagne et de la Loire, s’élève pourtant une montagne : la montagne bourbonnaise. Une montagne qui, dans ses prolongements des monts de la Madeleine et des Bois Noirs, culmine à près de 1.300 mètres au puy de Montoncel, surnommé  » le toit de l’Allier « .

Mal identifié, à l’écart et secret, ce pays, partagé par la vallée de la Besbre et celle du Sichon donne l’impression d’être tenu à l’écart, au bout de nulle part. Les qualificatifs qui décrivent cette région sont parfois durs. Oubli, abandon, solitude, isolement, ils choquent ceux qui se battent pour leur pays ou simplement ceux qui y vivent.

En montant de Vichy, le dénivelé surprend de même que la nature sauvage du paysage. Cela peut paraître étonnant, mais ici, au coeur de vastes et profondes forêts de pins douglas, s’étend un beau domaine skiable. La Loge des Gardes, classée centre de ski nordique, est la station la mieux équipée. Ses quatre téléskis et ses kilomètres de pistes permettent, chaque hiver, à des milliers de descendeurs ou de fondeurs, de s’adonner aux joies de la glisse.

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