MOULINS
PARC À THÈME / ZOO
LUNDI 24 OCTOBRE 2011 - 16:44
Le Pal repasse la barre des 500.000 entrées. La fréquentation a été tirée par les montagnes russes diaboliques du Twist. L’autre clé de la réussite est moins éphémère. Son PDG investit, depuis vingt ans, 20 à 30 % du chiffre d’affaires. Il prévoit 3 millions pour 2012.
Le soleil brille sur les 35 hectares vallonnés du parc d’attractions et animalier de Saint-Pourçain-sur-Besbre, dans l’est de l’Allier. Le Pal a enregistré 506.000 entrées cette saison, malgré une météo très capricieuse cet été et dix jours d’ouverture de moins que l’année précédente.
Cette fréquentation en hausse de 7 % (473.000 visiteurs en 2010) hisse le parc au cinquième rang national derrière les grosses cylindrées intouchables et le maintien à la première place des destinations touristiques en Auvergne.
Le Twist a renforcé l’attractivité du parc. L’investissement de 3,5 millions d’euros pour ces montagnes russes tournoyantes uniques en Europe « devrait encore tirer la fréquentation l’année prochaine », table Arnaud Bennet, le PDG du Pal.
L’homme aux commandes du parc depuis 1990 ne détient pas de recette magique : « Nous sommes dans une dynamique de croissance depuis vingt ans malgré une situation géographique peu favorisante, car les régions qui nous entourent ne sont pas peuplées densément. Notre succès ne doit rien au hasard ».
Avec un taux de fidélisation de 80 %, le Pal est contraint de proposer des nouveautés chaque année, une nécessité pour maintenir la fréquentation. Arnaud Bennet réinvestit entre 20 et 30 % de son chiffre d’affaires, « un taux plus élevé que les gros parcs nationaux ».
Pour la prochaine saison, il injectera 3 millions, soit le quart du chiffre d’affaires. Il ne dérogera à une habitude de la maison, qui voit alterner d’une année sur l’autre l’investissement sur les attractions et le parc zoologique.
Arnaud Bennet met donc le cap sur l’extension du secteur des animaux pour 2012. Avec, pour priorité, une grande zone asiatique, dont des lions et des tigres : « Nous collerons au mieux à leur environnement avec des dénivelés, une rivière, une cascade et des zones de baignade ». Le confort des visiteurs sera amélioré dans ce secteur par la création de multiples points de vue derrière des baies vitrées et en hauteur.
L’intégralité de l’article dans notre édition de demain mardi.
Pierre Raynaud
Un hôtel au milieu des animaux
Le PDG se lance donc seul, avec un projet qui tranche avec le logement traditionnel : « Je veux proposer de l’aventure aux clients. Depuis leur terrasse, ils ne verront pas une attraction, pas une habitation ni un poteau électrique. Il n’y aura pas d’éléments qui rappelleront le quotidien ».
Adossé à la zone du parc animalier et ceinturé par la forêt, l’hôtel se composera de vingt-quatre lodges, un bâtiment mi-dur mi-tente monté sur des pilotis.
Des séjours courts
Ces lodges de 40 m², pouvant accueillir des familles de cinq personnes, se dresseront au milieu des animaux : « Je ne surchargerai pas en animaux car je veux préserver l’aspect ludique. Je souhaite que les clients prennent le temps d’observer cette nature à leurs pieds ». Un restaurant, avec une terrasse ouvrant sur un étang, sera dédié à l’hôtel.
Article paru dans La Montagne
