Tout stagiaire mérite salaire

« Tout travail mérite salaire » me répétait souvent ma grand-mère. La pauvre femme pouvait, pendant des journées entières, se vanter des millions d’heures qu’elle avait passé à « cravacher » comme elle disait. Aujourd’hui moi même actif dans le monde du travail, je connais le dur à labeur qu’elle a subit et je mesure tout le poids de ses conseils avisés.

Tout travail mérite salaire. Vraiment ? On est donc logiquement payé plus quand on travail plus ? Et je dis ça sans adopter le slogan d’un célèbre homme politique. Soi dit en passant il paraît qu’il a bien réussi. Enfin bref. Etre payé proportionnellement à la charge que l’on supporte semble donc être d’une logique implacable. Dans les faits ce n’est pas tout à fait le cas. Je vous explique en un mot : stagiaire.

Le législateur, dans sa grande bonté, a décrété qu’un stagiaire, travaillant plus de deux mois, doit être payé… roulement de tambour… environ 30% du SMIC soit 400 euros. Sachant que le loyer moyen d’un studio en région parisienne est de 550 euros. Faîtes le calcul. La morale ? Être stagiaire c’est être sans abri. Ma grand-mère avait raison mais la société ne l’a pas écouté.

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Se cultiver pour dormir

Chaque soir c’est la même galère: insomnie. Dans ces longs moments de solitudes, peu de choses parviennent à me soulager. Manger, jouer, discuter, rien n’y fait. Le sommeil demeure inaccessible.

Après moultes tentatives désespérées pour parer à ce problème j’ai finalement cédé. Désormais chaque soir avant de dormir je me cultive. Encore l’une de ses bobos qui n’a pas la télé chez elle pour une pseudo raison anti-capitaliste me direz-vous. Pas du tout, si je me cultive aussi souvent en m’adonnant à la lecture, regarder la télé, car oui j’en possède une, est un excellent moyen pour apprendre.

Contre le pensif courant qui dit que la télé rend abruti je m’élève. La télé peut éduquer, tout dépend ce que l’on regarde. Personnellement, je suis très férue de documentaires. France 5 et Arte, que je regarde peu, physiquement parlant, sont pourtant mes roues de secours lorsque la nuit se fait longue.

« Contre le pensif courant qui dit que la télé rend abruti je m’élève »

Tout cela grâce à la révolution internet. Que ferait-on sans se cher modem? C’est donc avec les « TV replay » que je trouve mon bonheur: Arte +7, très souvent, et Pluzz (pour France 5) de temps en temps. Splendide accès à la culture, je dévore à longueur de nuits l’histoire de Marc Aurèle, les péripéties de Charles Darwin, les aventures Chritophe Colomb, la naissance de la voie lactée, l’odyssée de la vie sur terre, et bien d’autres merveilleuses sources de connaissance dans lesquelles je puise ma culture générale.

Et devinez quoi, même si tout ces reportages me passionnent, mon cerveau commande parfois à ma mémoire d’arrêter l’emmagasinage. Miracle: je dors.

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Pourquoi je n’irais pas voir La Planète des Singes: Les Origines

Cet été, le 10 août 2011 précisément, est sorti sur nos écran une abomination: un préquelle à la Planète des Singes. Réalisé par Rupert Wyatt, ce film se veut l’explication d’une énigme qui a torturé pendant des années les fans de science-fiction. On se souvient tous du choc qu’à procuré la vision de la statue de liberté à la fin du film original de 1968 et les questions qui ont suivi : pourquoi ? comment ?

La Planète des Singes : les Origines apporte donc une explication. Tout est dans le synopsis : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Les humains auraient donc disparu à la suite d’un combat acharné contre des singes qu’ils ont rendus intelligents. Sacrilège ! Une lecture approfondie du livre de Pierre Boulle apporte une toute autre vision des choses. Tout au long du roman, on remarque un changement climatique, des zones désertiques à perte de vue, une verdure rare. C’est un premier indice. Ensuite, la présence de la statue de la liberté sur une plage laisse à penser une montée des eaux. Second indice, encore une histoire de changement climatique.

Le plus significatif dans ce livre, et c’est le message que l’auteur veut faire passer, se résume en un mot : évolution. C’est l’évolution qui a rendu le singe intelligent, c’est l’évolution du climat qui a transformé le paysage, c’est l’évolution qui a amené au déclin de la civilisation humaine. Un processus long et diffus donc, symbolisé par un saut dans le futur de plusieurs centaines d’années. On est loin en réalité d’une guerre, certes plus vendeuse au cinéma, mais inexacte compte tenu de l’essence même du roman et du film original.

Voilà pourquoi je n’irais pas voir La Planète des Singes : les Origines. Au contraire, je vous invite à revoir encore et encore cette fabuleuse œuvre de science-fiction.

La Planète des singes (1968)

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