Jeunes éleveurs bovins viande - Édition 2013
9:38 dans Actualités par Admin
Jusqu’au 31 août, venez voter pour le jeune éleveur de l’année !
Cette année, Kévin Raymond, représente l’Auvergne aux trophées de l’installation Graines d’Agriculteurs. Découvrez ici son portrait…
Kévin RAYMOND (63) : Une étable qui produit de l’énergie
Kévin Raymond
23 ans
Exploitation individuelle
Fromental
63330 Château-sur-Cher
REPÈRES
Élevage de 65 vaches charolaises, vente desbroutards, engraissement des vaches de réforme
Commercialisation des animaux auprès de la coopérative Covido-Bovicoop
SAU de 140 ha, dont 125 ha de prairie, 10 ha de céréales autoconsommées, 5 ha de céréales de vente
Chiffre d’affaires de 116 500 €, dont 47 450 € de résultat net.
SON PARCOURS
Dès son installation, il œuvre pour poursuivre l’activité de son père, et s’organiser au mieux. En 2010, il possède un troupeau de 44 vaches charolaises et leur suite, pour une surface de 85 ha. En travaillant pour un agriculteur voisin, il réussit à le convaincre de lui céder quelques hectares. « En 2011, j’ai pu obtenir 30 ha d’un seul tenant, et le reste se situait déjà au milieu de mes parcelles, décrit Kévin. Avec cette acquisition, j’ai considérablement amélioré l’organisation de mon parcellaire, même s’il reste encore très morcelé. » Ces hectares supplémentaires représentent la majeure partie de l’agrandissement de son exploitation. En parallèle, il augmente la taille du troupeau. Il élève aujourd’hui 65 vaches sur 140 ha.
Pour tirer le meilleur revenu de sa production, il entre dans une filière organisée : auparavant vendus à des négociants, tous ses broutards destinés à l’exportation sont désormais vendus à une coopérative ; et il met en contrat ses vaches de réforme avec le même groupe, qui les valorise dans la Filière Qualité Carrefour. La contractualisation lui permet de bénéficier d’une plus-value sur la vente de ses vaches.
Kévin n’est pas totalement satisfait de son système actuel, mais il est en train de franchir une étape décisive dans son projet. En effet, avec des bâtiments vieillissants et une taille de cheptel croissante, il est contraint de faire hiverner en pâture une partie de ses animaux. « Si tout se passe bien, je pourrai loger tout le troupeau en bâtiment l’hiver prochain, assure-t-il.Une étable recouverte de panneaux photovoltaïques va être construite, via un investisseur. Un deuxième projet est aussi en cours pour stocker du fourrage et du matériel. À long terme, je pourrai utiliser ces bâtiments pour engraisser une partie de mes broutards, et ainsi valoriser pleinement ma production. »

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