Paléopolis, naissance d’un parc paléontologique

3:02 dans Actualités, Carnets de voyage par Admin

Trois expositions seront proposées aux visiteurs du Parc Paléopolis la colline aux dinosaures dès le 28 mars.

Avec son parc de 5 ha, au coeur d’un environnement naturel préservé, Paléopolis propose trois expositions :

  • une exposition permanente « La fascinante histoire de la Vie sur Terre, 4 milliards d’années d’évolution » sur près de 600 m2, mise en scène par Pierre Yves Lamer,
  • une exposition temporaire où les fossiles de l’Allier seront cette année mis à l’honneur,
  • une exposition de minéraux, autres témoins de l’aventure géologique de notre planète.

Des visites guidées, des ateliers d’animations, dont un chantier de fouilles reconstitué, des évènements créés pour la circonstance entraineront le public dans un voyage spatio-temporel au coeur de la vie.

La fascinante histoire de la Vie sur Terre, 4 milliards d’années d’évolution

C’est l’histoire commune des habitants disparus et actuels de notre planète. 15 séquences pour découvrir l’évolution de la vie depuis les premiers microorganismes marins jusqu’à la biodiversité actuelle, dont l’Homme, une espèce parmi des millions d’autres.

Emprisonnés dans un berceau minéral depuis des millions d’années, les fossiles attendent quelques chamboulements et secousses telluriques pour retrouver l’air libre. Ils ont apporté la preuve que le monde vivant est en perpétuelle évolution. Ce grand puzzle qui raconte l’histoire de la vie sur Terre permet au visiteur de découvrir que l’oeuf d’autruche est la plus grande cellule existante et pèse plus d’un kilo et demi ou que l’Arthropleura, un mille pattes de presque 3 mètres, était végétarien. Un squelette du célèbre T-Rex rappelle que les « terribles lézards », plus connus sous le nom de dinosaures, sont apparus il y a environ 230 millions d’années et n’ont pas complètement disparu, puisque les oiseaux ont survécu. Si la notion de plaisir n’en est pas l’origine, la diversité biologique est née de l’invention du sexe, lorsque la scission d’un individu en deux entités identiques est devenue un mode de reproduction « dépassé » et que deux individus ont mis en commun leur patrimoine génétique pour donner naissance à un individu à nul autre identique.

Plus proche de nous, l’annonce d’une sixième crise biologique selon de nombreux spécialistes devrait également interpeler le visiteur, car cette fois-ci, ce ne sont pas une météorite ou une éruption volcanique qui seraient responsables de la disparition de milliers d’espèces, mais en un temps record, les activités de l’Homme avec la chasse, la surpêche, la déforestation ou encore la pollution.

Auvergne Tropical : un safari dans le temps - du 28 mars au 11 novembre 2013

Il y a 23 millions d’années, alors que la latitude de l’Auvergne était quasiment identique à celle d’aujourd’hui, un climat tropical régnait sur la Limagne.

Un grand lac recouvrait alors cette vaste plaine longue d’une centaine de kilomètres. De cette époque le département de l’Allier a conservé des sous-sols extrêmement riches en fossiles végétaux et animaux. Le baron Cuvier, père de la paléontologie, fut le premier à décrire au XIXème siècle les richesses paléontologiques du territoire.

Des palmiers, des magnolias, ornaient un environnement vert et boisé. Dans les eaux saumâtres évoluaient des poissons, des crustacés, des grenouilles, des crocodiles mais aussi des Potamotherium, un mammifère proche des loutres actuelles. La terre ferme, elle, était peuplée de rhinocéros, de félins, d’Amphicion, un carnivore entre chien et ours et de Cainotherium, petit herbivore apparenté aux lapins et cerfs actuels. Tandis que les phryganes, minuscules insectes, voltigeaient au-dessus des marécages, des cormorans, des mouettes et autres flamants constituaient l’avifaune de cette époque. Les fossiles du Primaire et du Quaternaire font de l’Allier un département riche en patrimoine paléontologique, ceux du Tertiaire font de la Limagne un site remarquable, notamment grâce aux oiseaux, seuls dinosaures aujourd’hui vivants.

Paléopolis propose à ses visiteurs un safari, « voyage » en langue Swahili, un voyage dans le temps dans une Auvergne surprenante avec son climat subtropical. Loin du climat actuel, le voyageur aura bien du mal à reconnaitre cette région aujourd’hui tempérée où la température annuelle est de 11° en moyenne en Limagne.

Le voyage commence par une accélération dans le temps. Le visiteur passera de -350 millions d’années à -21 millions d’années. Dans la peau d’un explorateur, il passera par cinq zones d’observation où il découvrira des fossiles de l’époque du Miocène au beau milieu de leur environnement reconstitué pour l’occasion. Une zone centrale lui permettra d’appréhender le travail de terrain du paléontologue. De la contemplation à l’observation pour aller vers la connaissance. Un travail de mémoire que les animateurs scientifiques de Paléopolis se chargeront d’expliciter à ceux qui tenteront l’aventure.

En 1993, dans la carrière de calcaire de Gannat, un squelette de Diaceratherium lemanense, un rhinocéros sans corne aux allures d’hippopotame, fut découvert par François Escuillié et son équipe. Ce rhinocéros exposé habituellement au musée de Gannat a pour la circonstance rejoint les spécimens fossiles de son époque au parc Paléopolis.

C’est à partir de sa découverte, il y a tout juste 20 ans qu’est née dans les esprits passionnés de culture scientifique, l’envie de valoriser ce patrimoine naturel à travers un parc dédié à la paléontologie.

Les fossiles s’animent à Paléopolis

Du chantier de fouilles au musée, en passant par le laboratoire, jamais la paléontologie n’a été aussi vivante qu’à Paléopolis !

Visite libre ou guidée, ateliers d’expérimentation, jeux à la découverte de la biodiversité du passé, l’équipe de médiateurs scientifiques met sa passion au service du public.

Recherches, manipulations, observations, les visiteurs touchent du doigt les traces du passé et s’émerveillent des transformations des environnements et de la vie au cours du temps.

Petits et grands, seul, en famille ou en groupe, scolaires, centres de loisirs, séniors ou visiteurs en situation de handicap, tous les publics sont accueillis selon leur spécificité, pour une heure ou une journée.

Différents modes de médiation sont ainsi mis en place afin de rendre la culture scientifique accessible au plus grand nombre. Equipés de pinceaux, pelles et seaux, enfants et adultes découvrent le métier du paléontologue sur le terrain. Ils peuvent réaliser un moulage de fossiles et le conserver.

L’observation du paysage actuel, grâce à un magnifique panorama sur la plaine de la Limagne, permet de mener une enquête géologique jusqu’aux origines de la formation du territoire.

Pour le très jeune public, des boîtes à fouilles et des activités centrées sur les dinosaures, initient au plaisir de la curiosité scientifique.

Trésors des mines de France

À l’exception de quelques-uns tous les noms de minéraux sont du genre féminin et se terminent en -ite par référence au terme grec lithos : pierre. Paléopolis dédie 200 m2 à ces trésors, majoritairement issus du Massif Central. Des quartz, des fluorites, des barites, des malachites et autres améthystes parmi les plus beaux de France, issus des collections de Gilles Emringer, apporteront un autre éclairage sur l’histoire géologique de notre pays.

www.paleopolis-parc.com

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